Je ne sais pas si je suis au bonne endroit pour parler de cela mais
j'ai une question concernant ce qui pourrais être classer de le
même registre. Je suis propriétaire d'un appartement en
centre ville.
Je suis constament accusé a tort de nuisance sonore, cela peut
vous paraître étrange mais mes voisins ne supporte aucun
bruit. Je suis célibataire et ne reçoit jamais chez moi
pour ces raisons, je n'écoute de la musique qu'avec un casque et
cela ne leurs convient toujours pas. Il y a 2 jours il m'ont
téléphoner et accusé de tapage nocturne (22h15
environ) parce que je prenait une douche.
Je ne sais quoi faire et je me plie systématiquement à
leur demande mais je sais très bien que c'est abusé. J'ai
vécu mon adolescence chez ma grand-mère (plus de 8 ans)
et je n'ai pas eu ce genre de problème.
Ce qui fait que je reste inactif c'est que mes voisins sont un couple
de professeurs et je sais pertinement que leur paroles seront plus
prises en considérations que les miennes, jeunes et stupides.
Voilà, je voulais laisser ce message pour vous dire que
l'inverse existe également et que je pense
déménager dès la fin de ma formation.
@++++ tout le monde.tiens , un enfant qui pleure ...moi chez moi c
toutes les nuits que l'enfant des voisins fait ca ...et il parait que
c'est de ma faute car je suis encore debout a 2 h du matin et
apperrement , les cliks sur le clazvier de mon ordi font trop de bruit
car desormais , deja pour leur faire plaisir , jjecoutais ma musique au
casque .....een bref , je peu pas jouir de mon appartNe te refugie pas
derriere des travaux tout le monde sait tres bien les enormes efforts
qu'il faut faire pour ne pas deranger les voisins avec notre bruit
lorsque la situation est normale. Alors de la musique la nuit il faudra
vraiment écouter avec un casque .
Quant a tes receptions en pleine nuit si j'ai bien compris il va
falloir obtenir une autorisation du president de la republique.
Oui je suis tolerant avec ceux qui me derangent mais pas avec ceux qui
derangent les autres car bien souvent ce sont les plus faibles qui
subissent.
Je crois vraiment que tu vas avoir des ennuis .(meme avec des travaux)
Je dis cela pour t'eclairer et ne pas prendre à la legere ta
situation .
Je dois quand meme avouer que ta premiere reaction (rechercher une
entreprise d'isolation phonique prouve ta bonne volonté ) et
merite notre respect.Bonjour il s'avere que dimanche dernier au soir
j'ai décidé de faire une petite fete, profitant de
l'absence de mes parents, la premiere depuis que je suis dans
l'immeuble, soit depuis 3ans.
Chez moi j'ai des instruments de musiques que je n'utilise qu'avec
casque justement pour ne pas déranger ce tres cher voisinage!
Bon j'ai du aller chercher quelqu'un a la gare ca ma pris 10minutes et
pendant ce temps la les autres invités sont allés faire
de la musique (sans casque) et ont cessé dès mon
arrivée (vers 22h). Bon j'ai jugé cet incident comme
negligeable vu que un des voisins ne se gene pas pour faire de la
contre basse et chanter du brassens a tu tete a 0/1h du matin, ou bien
le chien qui aboie ou bien la radio a fond a 1h...
Nous on dit rien, on subit, on comprend et voila
C'est vrai que nous avons peut etre rie, et 2 zigotos on fé
kelkes "olé" mé on les a fé taire.
a1h la police arrive, prend mon identité et m'annonce que si ca
se reproduit j'auré le droit a 450€
on a tt de suite stopé et sommes partis dans un park histoire de
ne gener personne.
Nous avons toutefois fait des mots d'excuses aupres des voisins (20aine
d'exemplaires) que nous avons glissé sous leur porte.
Je viens d'apprendre que ces voisins, malgres tout cela avaient
portés plainte aupres de la sia, insités par le
concierge!!
Je suis indigné car nous en sommes toute suite arrivés a
la police, personne n'est venu nous exprimer sa gene suite a quoi nous
aurions cesser de suite.
Je me retrouve ainsi dans une situation dans laquel je pense je ne
devrai pas me trouver,
si vous avez une idée de la procedure a suivre ou la ma,iere
d'agir afin de regler cette histoire notamment par rapport a la plainte.
Je vous en remercie en attendant de vos nouvelles.Bonjour,
Je comprends parfaitement votre situation.
Je suppose que c'est un piano classique. Car j'ai un ami qui a un piano
électronique et quand il joue, il met un casquet et les voisins
n'entendent strictement rien évidemment.on vend dans le commerce
des synthetiseurs d'excellente qualite a moins de 150€ et on peut
brancher un casques dessus
et a moins d'etre un virtuose du clavier je ne pense pas qu'on voit la
difference
pour l'apprentissage du piano par ses enfants votre voisin aurait pu
penser a ca
maintenant 10 heure du mat la grasse matine est finie faut pas exagere
non plusPOUR UN VRAI PIANISTE LE PIANO AVEC CASQUE CONSTITUE UN JOUER
POUR ENFANT, IL NE SERT A RIEN
A TRES BIENTOT
il existe des pianos équipés de casque qui permettent aux
apprentis pianistes de s'entraîner et de ne pas déranger
les voisins
écrivez une LRAR à votre voisin en lui demandant de
s'équiper de ce type d'instrument
Voilà mon souci.
Depuis des années j'ai rêvé de pouvoir m'acheter
une batterie. Sachant quel bruit cela provoque j'en ai acheté
une électronique afin de pouvoir jouer au casque sans emm.. le
monde.
Aujourd'hui, mon gardien est venu me dire que des voisins se
plaignaient du bruit (je ne joue que la journée, jamais
après 18h et jamais le week end pour la tranquilité de
tout le monde).
Je me demande, si je ne dépasse pas le seuil
toléré de bruit (50 db me semble-t-il), mes voisins
peuvent ils me poser problème s'ils estiment que le bruit est
dérangeant ?
Voilà,
Je cherche des informations, car je ne suis pas quelqu'un qui cherche
les conflits mais plutôt les solutions...
J'ai déménagé il y a un mois dans un nouvel
appartement, et plusieurs personnes sont venu se plaindre que je
faisait du bruit.
Avant, j'habitais dans un immeuble réçent et je pense
qu'il était bien isolé car jamais en 7 ans, je n'ai eut
de problème avec mes voisins de droite, de gauche, ou du
dessous/dessus.
Quand j'ai quitté, la gardienne m'a dit que j'étais la
personne qui lui avait causé le moins de soucis et qu'elle
aimerait en avoir plus des locataire comme moi...
Enfin, bref, j'ai déménagé dans un immeuble ancien
qui doit être SUPER MAL isolé.
la première semaine, mon voisin de droite est venu me voir car
je le réveillais avec la TV ou avec la guitare. Moi, ça
m'embète un peu, je ne joues maintenant plus de guitare la nuit
pour respecter son sommeil et je met la TV très très bas,
mais sa chambre étant à coté de mon salon, c'est
compliqué. je ne peux pas vraiment vivre dans mon appartement de
peur de déranger les voisins.
Je n'ai pas changé de comportement entre mon ancien et nouvel
appart... je veux dire que dans mon ancien, je jouais de la guitare a
4h du matin sans que mes voisins ait a se plaindre du bruit. là,
je ne le fais plus et ca m'embète bcp car en tant
qu'insomniaque, ben les nuits sont longues.
Je n'ai pas eut de soucis depuis avec mon voisin de palier, mais hier,
c'est la voisine du dessus qui est venue me voir, en me disant que
je jouais de la guitare et ca troublait la tranquilité de
l'immeuble (ya quand meme 2 étage au dessus un gars qui
écoute du rap pire que dans une boite de nuit, ca résonne
jusqu'a mon palier, mais apparament, c'est moins génant) que
c'était le WeekEnd et que les gens se reposait le WeekEnd. il
était 11h du matin quand même et c'est pas une guitare
électrique avec un ampli que j'aurai monté a fond, non
non, c'est juste une guitare acoustique! Elle de me dit d'acheter un
casque, elle est bien brave... Elle a aussi ajouté que je
faisais du bruit dans les couloirs en rentrant (c'est du parquet) ou en
montant les escalier(des vieux escaliers en bois qui résonnent)
et en ouvrant ma porte (c'est une serrure a 3 points qui claquent un
peu quand on l'ouvre). Ok, je rentre a 3h du matin chez moi, mais c'est
chez moi, j'ai le droit de rentrer a l'heure que je veux, et je trouve
que je fais pas du tout de bruit moi, je fais attention a pas claquer
les portes et a pas monter les escaliers comme un troupeau
d'éléphant....
Je ne renie absolument pas le droit de chacun à de la
tranquillité, mais les libertés de chacun
commençant là ou s'arrête celles des autres, je
revendique aussi le droit de vivre dans mon appartement et ca me parait
légitime.
Avant moi, yavait un petit vieux apparament tout tranquille, sans TV,
sans radio, rien donc forcément, ca doit la changer, mais ya des
limites.
Ce que je cherche à savoir, c'est comment mesurer la gêne
que je pourrais occasionner, et comment je peux y remédier si
elle est au dessus des limites légales (isolation des
murs/plafond/porte chez moi)
Voilà, si vous avez le moindre conseil, ca m'aiderai beaucoup,
car j'ai pas l'impression de vivre chez moi là.
--
Toma.Zed
Salut Toma.Zed,
Oh comme je te comprends. Je suis également passé d'un
appart très bien isolé à un appart conduisant
certains bruits, et comme toi, j'ai une tendance oiseau de nuit, et je
suis musicien. Mon problème est autrement moins embêtant
par contre car on ne m'en a jamais fait le reproche car j'anticipe
beaucoup ce genre de choses.
Un jour, une voisine m'a reproché des bruits de canalisation
tardifs tandis que je rentrais tard du boulot cette semaine là.
J'ai tenté de lui expliquer que ça c'était
difficile à éviter, et elle est partie en vrille pour le
reste, bien qu'elle confondait au final des bruits de plusieurs
appartements. (il y a un autre sujet sur ce forum dans lequel je
décris ça plus avant: "Harcèlement sans raison
d'une voisine").
Néanmoins, bien fondé ou pas, ceci m'a montré que
bien que dans la journée, l'immeuble ne soit pas sonore du tout
(le bruit ambiant extérieur est sans doute suffisant, bien que
faible : je n'entends rien depuis chez moi, alors que depuis le palier
j'entends qu'il y a de la vie dans l'immeuble). Le soir par contre :
TOUT passe, sans doute du fait de l'anachronisme des bruits et du calme
olypien à l'extérieur.
Ca m'a un peu stressé du coup, car comme je te le disait plus
haut, j'aime aussi rentrer tard, vivre tard, écrire de la
musique la nuit, jouer. J'avais l'impression de ne plus vivre chez moi
par peur de faire du bruit.
Aujourd'hui, voilà comment je fais, et franchement, ça a
augmenté mon taux de liberté au lieu de le réduire:
- pour ce qui est de rentrer chez moi, je rentre, tout simplement. Je
fais par contre gaffe aux bruits de serrure et je retiens la porte. Ca
semble suffire et l'effort à faire n'est pas si important.
- pour la musique que j'écoute, je me suis acheté un
excellent Sennheiser 500. Du coup, je me permets d'écouter de la
musique bien plus tard qu'avant, puisque je m'auto-censurais de peu
d'être bruyant. Là, si je veux écouter un
opéra à 2h du matin en semaine, je peux me le permettre
et n'engage que moi. Et bien, ce luxe vaut largement l'effort de mettre
un casque. Le truc est d'en prendre un de top-qualité pour le
confort et la qualité d'écoute. Franchement, c'est un
bonheur. Je me sens plus libre qu'avant.
- Pour ce qui est d'écrire, idem, j'écris à la
tabnle mais vérifie au piano. Pour ça, j'ai un clavier
maître USB M-AUDIO format piano standard et touches semi-lourdes.
Il se branche sur le PC. Ca avec un casque et Reason pour éviter
le son midi, et je peux vérifier ce que j'écris sans
limite d' heure si j'en ai l'envie. Le pied, et ça coute
seulement 250 EUR.
- Pour ce qui est de jouer, je suis passé chez mon luthier il y
a peu et lui en ai parlé, "comme ça". Il m'a sorti un
modèle de guitare classique de voyage Yamaha assez marrant. Pas
de caisse du tout (tu n'entends RIEN c'est hallucinant), mais une prise
jack et un préampli intégré. C'est fait pour les
gens qui voyagent avec leur instrument pour pouvoir jouer dans les
hôtels. C'est génial et ça vaut ses 600 euros. Le
son est un peu Yamaha à mon gout, c'est à dire propre
sans rien qui dépasse, mais pour travailler c'est largement
suffisant. Idem, ça me permet de jouer à l'heure que je
veux alors qu'avant je me limitais à 22h / voir 22h30 en jouant
pianississimo ce qui est détestable. Là, je me sens LIBRE
et franchement ça fait du bien.
Bref, tout ça pour dire que finalement, ma peur de faire du
bruit et d'être entendu me stressait et me limitait dans mon
activité. Puis il n'y a rien de pire que d'être entendu
quand on travaille, je trouve. Une sorte de pudeur.
Voilà voilà. Tout ça semble contraignant, alors
qu'en fait c'est l'inverse. Je suis bien plus heureux depuis que
j'applique ces quelques méthodes.
-- Shlublu
merci schublu pour les infos...
j'ai effectivement fait pareil, j'ai acheter une guitare monté
sur un ampli pour pouvoir jouer avec un casque....
mais je vais quand meme tenter de faire isoler un peu mieux mon appart,
car quand des amis viennent diner chez moi, je vais pas leur demander
de parler tout bas juste pour pas réveiller les voisins ^^
--
Toma.Zed
J'ai une voisine qui ne respecte rien; le problème dure depuis 2
ans. Musique techno, aboiements et hurlements de son chien lors de ses
absences, copain qui débarquent à 5h du mat....on n'en
peut plus !! On a essayé de lui parler mais elle semble ignorer
le problème et se refuse au dialogue (la dernière fois
où je suis allée la voir elle ne m'a pas ouvert !), il
paraîtrait que c'est nous qui sommes pas tolérants, que
c'est la faute à l'isolation (c'est quand même un immeuble
neuf !) blabla ...
Puis courriers mais elle ne doit pas savoir lire car hier soir
exaspéré par sa musique soudaine à 1h du mat en
pleine semaine, nous a poussé a appelé la gendarmerie. On
a hésité longuement mais la méthode amiable a
échoué.
On n'a dû quand même les appeler 2 fois pour qu'ils se
déplacent; Il ont constaté et sont allé la voir.
Après sont revenus nous voir. Elle reste des heures sur Internet
et écoute donc sa techno en même temps. Ils lui ont
rappelé la règlementation en vigueur, lui ont dit
d'utiliser un casque (elle aurait rétorqué qu'elle n'en
avait pas, la pauvre). J'espère que ça va la calmer car
en cas de récidive ça risque de lui coûter
très cher (450 €) et + dommages intérêts si
ça va encore + loin. Cependant j'ai peur que ça fasse
l'effet contraire et que pour se venger elle fasse encore + de bruit !!
Si vous avez des conseils ou avis je vous remercie !
Bonjour,
depuis mon arrivé ds un nouvel apparte a paris, mon voisin
affirme que je fais du bruit,
Je ne mets pourtant pas de musique le soir( j'ecoute avec un casque),
je pense que ca vient plutot du bruit de pas.
étant insomniaque je ne dors que tres tard vers 3h00/4h00 du
mat' , passant mon temps sur mon ordi .
le sol étant du parquet, j'ai posé un moquette classique
pour amortir le bruit de mes pas. Mais rien a faire le voisin
m'interpelle, il m'a meme menacé d'appeler les flics recemment.
Que faire svp ? suis-je obligé de me coucher a 22h00 tous les
soirs comme un jentil bambin et prendre mes somniferes comme une petite
mémé ?
Je ne souhaite pas que ca tourne mal et comprends tout a fait son
mecontentement , mais que puis je y faire?
merci de me repondre
Stephane
Bonjour,
La meilleure chose à faire selon moi c'est peut être de
s'acheter un casque.Ca se vend à pas trop cher désormais
et vous pourrez vous faire plaisir sans géner votre voisin.
Franchement, je vous dirai que c'est invivable d'être soumis aux
agissements des autres.
C'est le fondement de la vie en communauté : et surtout, ne pas
vivre aux dépens des autres!!! J'entends dire qu'il est tout
à fait normal qu'une personne vivante ose demander de la
tranquilité sans forcément vivre dans un
cimetière. Je comprends donc tout à fait que votre
voisin, quand il est chez lui, peut aspirer à de la
tranquilité - c'est son droit. Il est légitime qu'il vous
fasse part qu'il subit et qui vous sont à l'origine. Et les
textes sont catégoriques : il vous appartient de trouver les
solutions quand vous êtes à l'origine des troubles.
Ca vous demandera peut être beaucoup d'effort pour accepter les
règles de la vie en communauté. Mais sachez que si vous
ne souhaitez pas vous balader avec le casque pour écouter votre
Jazz, essayez de trouver un appartement loin des autres personnes si
vous ne voulez pas couper votre musique. Et surtout, ne pensez vous pas
que vous exaspérez également votre voisin qui ose par la
suite vous exasperer?
"Trouver pire ailleurs"... eh oui, cette angoisse, même en tant
que locataire, je la connais !
Je finis par me dire qu'à force de tomber sur des
sans-gêne et de finir par stresser à subir et parfois
même, par finir par "anticiper" les bruits (le stress est aussi
intense à se demander si le bruit va arriver (parce que du monde
arrive chez les voisins par ex. et qu'on se demande si la nuit sera ou
non calme)... je finis par me dire, oui, si je suis même capable
encore de supporter la collectivité.
Je rêve d'une maison individuelle !!!
Soyez prudent dans votre prochain achat, visitez à plusieurs
créneaux horaires différents, n'hésitez pas
à "sonder" les autres habitants etc.
Mais au fait je relis votre mail et je m'aperçois justement que
vous parlez d'un "livre d'or"... je vais vite aller regarder ça.
Les boules quies ? Personnellement, je ne supporte pas ça. Juste
devant chez moi, il y a un parc. Quand tout est silencieux, on entend
les oiseaux, le vent dans les feuillages, les enfants jouer dans les
jardins autour... et, la nuit, on entend les hérissons fouiner,
les chats trottiner dans l'herbe...
Ce sont des bruits que j'adore. J'aime plus que tout la nature. Les
bruits des animaux, de la pluie, du vent etc. m'apaisent.
Et quand les voisins sont bruyants, comment dire ? J'ai l'impression
qu'on me vole quelque chose. Quelque chose de précieux, en plus.
Quelque chose qui me ressource, me tranquillise et me fait du bien. Et
ça me met d'autant plus sur les nerfs, et parfois en
colère, aussi.
Est-ce que les gens ne savent plus écouter les voix des
passants, les activités des animaux sauvages, le
pépiement des oiseaux, le chant du vent ?
C'est un peu comme le déodorant (bien que je n'aie rien contre
le déodorant, je rassure tout le monde :-)) : on cache le bruit
de la vie normale avec plein de bruits artificiels, les plus forts
possibles (et souvent les plus moches, en plus... j'adore Nirvana (mais
je n'en fais pas profiter mes voisins) mais si tant qu'à faire
de "subir" de la musique que je ne choisis pas, j'aimerais autant
Mozart, Chopin, Scarlatti...
Enfin bon... les quies... c'est me couper des bruits normaux, bruits de
cuisine, enfants qui jouent, vent, animaux (bruits pour moi apaisants)
en même temps que du bruit stressant et même douloureux (je
le ressens ainsi) des voisins bruyants.
Et puis j'ai deux petites rates adorables, et même si je me
préserve des bruits, je ne peux m'empêcher de penser
qu'elles les subissent de plein fouet, elles... et ça m'attriste.
Là les voisins ont recommencé la nuit dernière.
Des amis sont venus. Oh, le pire, c'est qu'ils sont restés
très "prudents". Pas de hurlements, pas de chahut, et console
à niveau objectivement (enfin je suppose) "acceptable".
Le problème c'est que jusqu'à plus de deux heures du
matin, j'ai entendu un bruit certes atténué (mettons
qu'il y a un effort, ok) mais fatiguant. Est-ce moi qui deviens
totalement allergique au bruit ? Je finis par me demander. Ce
n'était pas "fort" cette fois (certains n'auraient
peut-être rien entendu même) mais ça faisait comme
une lessiveuse très lointaine avec des bam-bam saccadés,
des petites bruits de "tonnerre" très lointain, de tout petits
bips aigus etc. En journée je n'aurais pas prêté
attention. Mais la nuit, même ça c'est insupportable,
d'abord parce que ça dure très longtemps.
Alors que faire ? Je ne peux quand même pas appeler les flics en
leur demandant de faire silence dans ma chambre et de bien prêter
l'oreille... hum.
Et d'un autre côté, je ne dors pas. Et les rates sont
gênées aussi, je le vois à leur comportement,
à leur façon de tenir bizarrement leurs oreilles. Ou
alors elles font carrément le bazard dans leur cage alors que
normalement après leur sortie elles sont très tranquilles.
Et puis là, toute la journée (et vraiment TOUTE la
journée), des raclements de chaises continus (ils ont dû
remplacer la moquette par un carrelage) et de la musique forte.
Idem, ils restent prudents : pas poussée à fond. Mais
bon, forte. Assez pour que des boums-boums-boums affaiblis mais
distinctement audibles, passent.
Je croyais en avoir fini... ça recommence !!!
Et moi qui ne me brosse pas les dents tard le soir dans ma salle de
bains pour ne pas incommoder ma petite voisine à
côté (ouf, très calme, en fait, et couche-tôt
parce qu'elle travaille) dont la chambre minuscule est juste
derrière mon robinet. Ou qui ne prend pas de douche tard pour la
même raison etc.
Et que d'autres, même sachant qu'ils bousillent des nuits
entières de leurs voisins, refusent de mettre un casque à
2h devant leur PStation et continuent de mettre leur musique fort... ou
ne pensent pas à mettre des patins sous les pieds de leurs
chaises (mais bon sang qu'est-ce qu'ils font avec ces chaises ??? je
n'ai jamais entendu personne racler des chaises aussi
fréquemment et bruyamment que ces gens-là !) alors
même qu'ils ont fait mettre du carrelage etc.
Ras-le-bol, vraiment, du manque de respect... du manque d'attention...
de gentillesse... Où est le temps où les gens du hlm
où j'ai grandi mettaient toujours un petit mot affiché en
bas pour prévenir des moments bruyants et s'excuser
auprès des voisins ?
Continuez à me dire aussi vos témoignages, ce que vous
vivez vous aussi... on n'est plus seul, en effet, et rien que
ça, ça fait beaucoup de bien !
Je rebondis un peu sur les trois messages précédents.
Eternel débat : est-ce ceux qui ne supportent pas les bruits
anormaux qui sont "anormaux" (et devraient eux-mêmes se remettre
en question) ou ceux qui font ces bruits anormaux qui devraient faire
cet effort de remise en question eux-mêmes ?
Et ces fameux bruits que certains comme Ice, Bénilde, moi et
beaucoup d'autres ne supportons pas sont-ils en fait "normaux" ?
En matière de bruits, il n'y a pas de normes. Il n'y a pas non
plus de gens définitivement "trop" sensibles et qui devraient
assumer les causes de leur "mal-être" eux-mêmes.
Certains bruits sont normaux à 10h le matin.
Ces mêmes bruits ne le sont plus à 22h le soir.
Et moins encore à 2h le matin.
Certains bruits sont normaux 1 ou 2 fois dans la journée
(aspirateur, par exemple) mais deviennent anormaux à une
fréquence de 5 ou 6 fois (même s'ils ne durent chaque fois
que dix minutes ou un quart d'heure).
Certains bruits sont normaux dans certaines circonstances (des
hurlements d'enfants dans une cour d'école maternelle) et
anormaux dans d'autres (des enfants qu'on laisse hurler sur le palier,
dans le hall, juste devant la porte de son voisin).
Certains bruits sont perçus comme plaisants par les uns et comme
insupportables par les autres (pour moi la tondeuse est un bruit
apaisant, allez savoir pourquoi... peut-être parce qu'elle couvre
tous les autres, ou qu'elle est liée à des souvenirs
eux-mêmes apaisants, alors que Bénilde ne la supporte pas
(ou plus))
Mais les mêmes personnes qui diront à quelqu'un qu'il
devrait être plus tolérant sur un bruit seront tout aussi
intolérant sur un autre (même si, parce qu'ils ne sont pas
confrontés à l'excès de ce bruit, ne le savent
pas).
Un bruit peut-être agréable parce que choisi, et
désagréable quand subi.
Un bruit peut avoir longtemps été perçu comme
agréable (revenons à la tondeuse par exemple) et, parce
que dans un nouveau voisinage, il est devenu trop fort ou trop
fréquent, devenir du jour au lendemain insupportable.
Une personne très tolérante peut devenir
intolérante, pas forcément par sa faute : je prends un
exemple personnel. Cet été, du lundi au samedi, de 7h
à 19h, il y a eu des travaux de voirie (marteau-piqueur,
pilonnage, camions etc.) non stop sur les routes partout autour de chez
moi. Ca faisait tressauter les murs et bam bam à longueur de
temps. J'ai supporté (après tout, pas le choix). Et
là, quand le silence enfin s'installe un peu à 19h...
bam, bam, bam, c'est la musique du voisin en dessous qui vient de
rentrer. On est déjà beaucoup, beaucoup moins
tolérant (mais allez, mettons, on supporte). A 21h il met son
match de foot à fond et hurle avec ses potes... On est beaucoup,
beaucoup, beaucoup, beaucoup moins tolérant et les
mâchoires se serrent plus. Enfin le silence à 23 h. Et
à minuit... surprise, des clics dans les prises murales, et
là... c'est parti pour une folle nuit de play station... ok, pas
à un volume insupportable... mais audible. Surtout dans le
silence avec les bruits d'ambiance qui s'arrêtent. Eh bien,
croyez-moi, à 3 h du matin, même le plus cool des
baba-cools deviendrait hystérique en moins de deux.
Et au bout de deux week-ends ou trois... et bien là, c'est le
moindre bruit qui devient vraiment insupportable.
Le MOINDRE bruit... :-(
Par exemple... à minuit, dans le silence... un simple "clic"
dans une prise murale... parce que vous vous demandez comme le chien de
Pavlov quel genre de nuit vous allez passer (enfin le chien ne se
demandait pas ça, mais nous / moi... oui !)
Une personne a aussi le droit d'être fatiguée, et moins
patiente.
Une femme enceinte a le droit d'être plus sensible au bruit.
Un chômeur dépressif également.
Une serveuse qui bosse de nuit dans un bar bruyant également.
Etc.
A l'inverse, tout le monde peut devenir sourd et augmenter le son de sa
télé.
Tout le monde, parce qu'il est gai (ou déprimé) peut
avoir l'envie ponctuellement d'augmenter le son de sa chaîne en
faisant son heure de ménage.
Tout le monde peut recevoir un soir des amis.
Un bruyant peut devenir silencieux.
Un silencieux peut devenir bruyant.
Un silencieux peut ne supporter que certains bruits et pas d'autres.
Un "grand sensible des oreilles" peut être d'une zénitude
totale face à certains bruits et non à d'autres.
Ou face à certains bruits dans tel lieu, et ne pas les supporter
dans un autre.
(Je rappelle à titre de réfléxion que bon nombre
de fumeurs ne supportent pas la fumée des autres...)
Dans ces questions, à la base, il n'y a pas de gentils ni de
méchants.
Pas ceux qui ont raison et ceux qui ont tort.
Pas de "normaux" ni d' "anormaux".
Il y a juste des questions de respect.
De dialogue.
D'attention aux autres.
Personnellement, je ne demande pas à mes voisins en bas de ne
plus vivre. Je mentionne quand même que je ne les ai pas entendus
(si, une seule fois) pendant plus d'un an !!!
Et qu'on ne me dise pas que pendant une année ils ont
chuchoté, marché sur la pointe des pieds, se sont
privés de télé, de musique et n'ont laissé
rentrer personne...
Donc ils ont bien vécu, pendant un an ?
Donc ce n'est pas d'arrêter de vivre, que je leur demande.
Juste de revivre "normalement".
Ou d'accepter le dialogue pour trouver des solutions ensemble : dans ma
lettre recommandée, j'ai proposé des "tests" ensemble :
qu'il mette la musique et regarde sur le curseur à partir de
quand ça devenait audible chez moi ; qu'ils s'aperçoive
lui-même à quel point des basses fréquences
passent, de même que les bruits aigus (grincement de chaises
continuels, par exemple). Je lui ai proposé une prise en charge
partagée de l'isolation entre son plafond et mon sol, pour que
lui puisse faire son bruit plus tranquille et moi ne pas le subir
à longueur de temps. Je lui ai fourni une plaquette de la mairie
de Paris avec des solutions (pas de baffles près des murs etc.)
Je lui ai proposé de lui acheter moi-même un casque, et
même deux pour pouvoir jouer avec son pote. On aurait pu aussi
voir ensemble ce qui, d'un seul coup, avait changé : acquisition
de nouveau matériel plus puissant et pose du carrelage,
notamment.
Je pense que le gars qui achète une chaîne puissante, un
home cinéma et refait entièrement carreler son appart'
peut acheter aussi un casque pour la nuit, des patins pour ses chaises
et un faux plafond isolant... non ?
Je regrette, pourquoi ce serait moi (ou Ice ou d'autres comme nous) qui
devraient consulter l'ORL ?
Pourquoi ce serait moi qui gagne moins de 800 € mensuels, n'ai qu'une
petite télé de sous-marque, une mini-chaîne
portable et une vieille moquette abîmée qui devrait avoir
une remise en question de ma façon de fonctionner quand ce gars,
en dessous, qui est friqué apparamment et ne sacrifie pas sur
ses vêtements ou même sa nourriture les deux tiers de son
budget à seulement payer son loyer... ne songe même pas
à des solutions de bon sens et refuse même de dialoguer
(il n'a pas répondu à mon recommandé).
Je ne parle pas que pour moi mais pour tous les "sensibles" au bruit.
Ce sont parfois des sans-gêne qui les ont rendus comme ils sont.
Savez-vous, Fredo, par exemple, que longtemps je n'ai pu dormir "QUE"
dans le bruit ? A vingt ans le silence me terrifiait, au point que je
m'endormais avec mon walkman, que je ne travaillais qu'avec de la
musique (jamais à fond parce que ma mère, même
pauvre et en HLM, m'a appris le respect des autres), ne conduisait
qu'avec la radio etc.
Et puis il y a eu une première voisine et j'ai voulu être
"tolérante" trop longtemps. J'ai voulu dialoguer trop longtemps.
J'ai trop longtemps cru que ce qu'elle faisait (clic-clac
démonté et remonté à toute heure de la
nuit, radio-réveil à 5h ou 6h le matin à fond
pendant une demi-heure, Yakalele Yakalelo et Céline Dion
à faire éclater les vitres pendant sa gym ou son
ménage, bande de 12 potes entassés à cloper des
heures dans un petit studio avec la clope qui remontait chez moi... je
suis asthmatique... etc.
Le bruit peut être traumatisant.
On peut y devenir allergique.
Qu'on se fasse "désensibiliser", Fredo, est peut-être une
bonne idée (pourquoi pas ?)
Mais les cons et les sans-gênes, les égoïstes et les
bruyants ne pourraient-ils pas se "sensibiliser", de leur
côté, à la vie sociale ?
J'ai passé ma vie dans des immeubles.
Si quelqu'un a appris à être tolérante, c'est bien
moi. (Enfin, à la base !)
Le gars en dessous est (pardon, ça ne se veut pas méchant
mais c'est réel) un petit bourgeois gâté
habitué à faire ce qu'il veut en maison.
Oh, il est tout propre sur lui et poli quand on le voit.
Mais il use, abuse, ne respecte pas les autres, et en plus ment.
Qu'il retourne vivre en maison ! Il en a les moyens, lui...
Et s'il veut rester ici, pourquoi LUI ne s'adapte pas ?
Et s'il aime tant le bruit, tant ses potes et tant la play station...
à 25 ans passés (un âge où perso je trimais,
esquintée, en usine, entre deux volontariats en hôpitaux
à l'étranger et étais trop crevée pour
faire du boucan en revenant chez moi)... s'il aime tant le bruit,
disais-je, pourquoi LUI n'irait pas consulter... un ORL, un psy, un
abbé, le Dalaï Lama ou que sais-je, pour voir s'il ne peut
pas donner d'autres horizons à sa vie qu'empêcher les
autres de dormir, faire grincer ses chaises en continu cinq heures par
jour (c'est beau, la rébellion, à cet
âge-là, contre la figure symbolique des parents
représentés par les voisins chieurs) ou jouer à
Resident Evil ?
C'était ma saute d'humeur du jour... désolée :-)
Bonjour à tous
J'ai lu avec attention toute une série de posts de ce forum, et
je retrouve chez la plupart des victimes un peu de ce que je vis au
quotidien.
Il y a un an, mon épouse et moi-même avons acheté
une maison en lotissement; elle est mitoyenne, cependant retapée
complètement, pas un euro à mettre dans quoi que ce soit
comme travaux. Lors des visites précédant l'achat , par
deux fois, nous n'avons jamais entendu le moindre bruit venant des
voisins ... et les propriétaires nous avaient bien
affirmé ne pas subir de bruit venant des voisins. Nous nous
sommes rendu compte plus tard qu'ils avaient fixé les heures de
visite à un moment où les voisins sont partis (samedi au
camping dès la belle saison !)
Après deux semaines dans l'habitation, nous avions compris ! On
a droit à :
- dalle commune entre les deux habitations, donc rien à faire,
tout choc au sol est transmis au voisin
- un seul mur de séparation de 15 à 20 cm, sans vide
ventilé
- ces dames (une jeune femme chômeuse et sa mère) qui
déambulent en claquant les pieds en talons pendant des HEURES
- une gamine de 3 ans qui tape sur le sol en permanence
- cris et hurlements divers
- chaises et mobiliers littéralement traînés au sol
sans patins, rien
Et pour couronner le tout :
- des gens qui ne VEULENT pas comprendre où le problème
se situe
- ce n'est pas écrit dessus, mais cette maison qui jouxte mon
habitation privée, est un logement social, donc voué
à contenir majoritairement des familles de gens qui parfois ne
travaillent pas donc sont présents en permanence pour faire du
boucan - même si un jour d'autres locataires venaient, il y a des
chances pour que le problème se repose.
Comme nous vivons dans une zone de la Belgique proche d'un certain
petit pays à la population assez friquée, et dont le
système bancaire attire pas mal de belges pour y travailler, les
prix de l'immobilier ont flambé en conséquence ... nous
avons donc payé notre maison 2 façades pas loin de 125000
euros tous frais compris. Tout ça pour avoir ce genre de
problèmes !
Nous nous sommes adressés au voisin pour qu'il fasse un peu
gaffe, mais un an après, aucun résultat ... vitesse
supérieure : on s'adresse à l'organisme gestionnaire de
logements sociaux (en Belgique toujours dirigé par des
politiciens) et là, on vous promet d'intervenir pour ramener le
calme ... résultat : le voisin a daigné isoler les pieds
de ses meubles, mais les bruits de chocs, gros pas bien lourds et
autres, eux, comme par vengeance, ont redoublé d'ardeur !
C'est un cauchemar; je suis enseignant, donc amené à
travailler chez moi, mais impossible de me concentrer : en
journée et jusque tard en soirée, c'est comme une cour de
récréation / défilé de mode pour
éléphants en talons / déménagement de
meubles de l'autre côté du mur.
D'aucuns me disent que c'est à moi de m'adapter au bruit, parce
que c'est un bruit normal de vie !!! alors que nous marchons
systématiquement en savates à la maison, nous limitons le
volume de la télé, je ne joue plus de guitare
électrique et j'écoute de la musique au casque - nous
souhaitons un peu "montrer l'exemple" mais à quoi bon, quand on
a affaire à des gens qui s'en foutent.
Je m'adresse ici à Baal en particulier ou tout autre personne
sachant me donner un avis concret (même si vous êtes en
France, si des recours existent, il y a sûrement un
équivalent en droit belge) sur le plan juridique :
1) Ne puis-je pas attaquer l'ancien propriétaire pour vice
caché (puisque c'est bien le cas !!!) et obtenir
réparation sur une partie du prix de vente, même si la
vente remonte à plus d'un an ?
2) Ne puis-je imposer à l'organisme de logements responsable de
mon voisin, d'entreprendre un minimum de travaux d'isolation phonique ?
3) Quelques conseils pour gérer le problème le mieux
possible avec le voisin directement ...
En attendant, je vais déjà entreprendre une isolation
phonique de mon côté du mur de séparation, mais la
dalle étant commune, j'aurai toujours, toujours
inévitablement, les bruits de chocs au sol... quelle tristesse !
Enfin, bonne année à tous et courage à tous ceux
qui comme moi, sont victimes du plus insidieux des bruits, celui des
voisins indélicats.
Bonjour, il est bienvenu, ce forum; on ne se sent pas tout seul, au
moins :-)
J'imagine bien qu'à mon problème il n'y a pas de solution
miracle : régler les choses, c'est comme se battre contre des
moulins, et hélas déménager...
financièrement c'est impossible (CDD court, problème de
caution etc.)
Bref... je suis bloquée et je subis :-(
En essayant de stopper les abus tout de même (c'est une guerre
sans fin...) mais sachant que les mêmes problèmes
reviendront toujours d'un voisin ou d'un autre ou encore d'un autre etc.
Mais bon, histoire de vider mon sac, et puis de témoigner comme
d'autres (si les règlements sur les logements anciens pouvaient
devenir plus contraignants, ce serait pas mal) je viens vous faire part
de mon petit récit :
J'ai quitté un studio situé est dans une première
(belle) résidence à cause de plusieurs problèmes :
manque de lumière, courants d'air froids et bruit incessant
d'une voisine qui recevait une bande jour et nuit pour faire en continu
la fiesta (en plus de ça, des tonnes d'air vicié par la
clope remontait par les bouches d'aération de son studio
directement vers le mien : et plus elle ouvrait sa fenêtre, plus
ça montait en force chez moi, parfois pendant mon sommeil en
pleine nuit).
J'avais essayé de négocier. J'étais très
peu au courant des règlementations à l'époque, et
cette fille avait un tel culot, en plus ils venaient hurler "hé
ho la chieuse" presque à ma porte avec plusieurs de sa bande, et
plus je lui demandais de baisser plus elle mettait sa musique fort...
bref, le cauchemar.
Je précise qu'avant j'étais très peu sensible au
bruit. J'ai toujours vécu avant en HLM et, tout en ayant appris
(justement grâce à cette vie en collectivité)
à respecter les autres et à tenir compte de leur sommeil
(en HLM on sait que Mm X est enceinte, que Mr Y bosse du matin à
l'usine et fait la sieste entre 15 et 16 h etc.), j'ai aussi
été habituée à un certain bruit ambiant
depuis ma naissance.
Bref, c'est une parenthèse peu intéressante, mais c'est
juste histoire de dire que je ne suis pas une égoïste
chieuse et interdisant aux autres de vivre parce
qu'élevée loin de tout bruit dans un cocon
protégé, loin de là.
Cependant, c'est vrai, cette voisine m'a "traumatisée" : j'en
venais malgré moi à guetter quand elle sortait, à
programmer mon travail (je travaille beaucoup à la maison, ma
profession le demandant) et mes temps de repos sur ses sorties etc. Et
j'en étais venue également à me réveiller
en sursaut la nuit, en plein sommeil, simplement parce que j'entendais
(en dormant !) sa voiture arriver dans le parking, et j'en étais
malade d'avance parce que je savais que le sommeil était
terminé.
Bref. Lorsque je suis partie, j'avais peu d'argent, un petit temps
partiel et des contrats CDD courts et j'ai dû souscrire un
empreint lourd, que je rembourse encore actuellement.
Mon objectif était : de la lumière, des vitres plus
épaisses, un peu plus d'espace... et enfin de la
tranquillité !!!
Pour ça j'ai payé le prix fort, mais une agence
immobilière (C....) m'a bien embobinée : belle petite
résidence très calme (à la base, une grande maison
divisée en appartements), entièrement refaite à
neuf, peu de résidents, pas de bruit, isolation impecc... Bref
tous les arguments, quoi.
Je me suis lancée. L'appart est grand, très lumineux,
très "cosy"... pour quelqu'un qui passe beaucoup de temps
à la maison (travail et repos) c'était idéal.
Or, dès la première nuit, j'ai su que j'avais fait une
connerie : je ne savais même pas, en entrant, ce qu'était
une VMC. L'agence me l'avait vantée et je me disais que
ça devait être très bien d'éviter
l'humidité etc.
Ce que je ne savais pas c'est qu'à mon étage (il y a le
RDC et l'étage : je suis à l'étage), sous les
combles... il allait falloir apprendre à vivre avec les moteurs
de VMC au-dessus de la tête, réglés encore plus
fort entre deux et cinq heures du matin (allez savoir pourquoi).
Il y avait aussi le bourdonnement des générateurs
électriques, et des sifflements et bourdonnements divers : le
cauchemar... presque pire que la fille, avant (au moins, le bruit
cessait quelques heures par jour ou par nuit, avec elle...)
J'en ai parlé à mes voisins. Personne ne semblait
gêné. Le syndic a procédé à une
vérification. Ca s'est un peu arrangé de façon
provisoire. Et puis j'ai dû faire comme tous : m'habituer.
Je vous épargne les diverses autres mauvaises surprises : moisi
caché derrière un meuble "offert" de salle de bains - la
personne avant moi avait eu une fuite d'eau, mais le cabinet
gestionnaire (ça non plus je ne savais pas !) a une
réputation de malhonnêteté et de mauvaise foi que
j'ai pu voir à l'oeuvre dès mon installation : en deux
mots, ils ont fait traîner jusqu'à ce que j'enlève
les pans de papier pourri et que je javellise les murs... et ensuite
m'ont envoyé "leur" plombier, qui a mis en compte rendu que
j'avais déterrioré la sdb, arraché le papier etc.
Bref, tout sera à mes fraîs, je suis une vandale etc.
C'est juste pour vous situer le climat... Quant à mon proprio,
c'est un ours mal poli refusant de parler au tél.
Seconde déconvenue : le bruit des voisins !
En partie (grosse partie) à cause d'une isolation lamentable. En
partie (plus petite souvent, parfois égale) à cause des
comportements.
Tout le monde ici, apparamment, n'a pas appris à vivre en
collectivité...
Moi j'ai été lors de mon arrivée harcelée
littéralement par un voisin au sujet de ma barre de rideau,
qu'il voulait m'obliger à ôter parce que les anneaux
dessus étaient trop bruyants. Sa guerre était
arrivée à un point que lorsque je me brossais les dents
après 22h il tapait comme un dingue dans le mur, sonnait
à ma porte etc.
Ce type a fini par partir. J'avais déposé une main
courante parce que je n'en pouvais plus de lui. Je suis quelqu'un de
très calme, qui fais peu de bruit : musique uniquement en
journée réglée à un niveau assez bas (sinon
je prends mon walkman lorsque j'ai envie, ça m'arrive,
d'entendre un peu de rock qui hurle : je sais que ça
détruit mes oreilles, mais je ne bousille pas celle des autres
au passage), télé réglée à niveau
raisonnable et au plus bas niveau après 23h ou même
lorsque le bruit ambiant cesse.
Et puis il y a eu une bande dans le studio mitoyen, qui était
vide lorsque je suis arrivée : j'ai pu m'apercevoir que les
cloisons entre nous laissaient tout passer, même une discussion
à voix normale ou le bruit de quelqu'un qui se mouche... je ne
vous raconte pas le nouveau cauchemar : des machines à laver
lancées à une heure du matin juste derrière la
cloison de ma chambre etc.
D'autres voisins se sont plaints et, après plusieurs mois de
boucan, la bande est partie : un petit jeune très calme a
emménagé et pendant 11 mois... le régal. Pas
bruyant sauf une fois ou deux par mois avec ses copains devant les
matchs de foot, hurlements joyeux, trépignements, pouet-pouet
des klaxons à la télé... mais on passe ça
bien volontiers quand c'est aussi ponctuel que ça. (En plus, je
pouvais prévoir à l'avance : il suffisait de regarder le
programme télé !)
Malgré l'extrême promiscuité dûe à
notre cloison toute mince, en un an je n'ai pas eu à frapper
chez lui une seule fois.
J'ai vraiment cru le calme revenu quand d'autres voisins, dans un
appartement en face, très bruyants également (mais
heureusement peu présents chez eux), n'hésitant pas
à passer l'aspirateur à 23 h, à mettre de la
musique à fond ou autre, ont vendu leur appartement : une dame
très calme l'a repris, et pareil avec elle, c'est de la
crème... aucun souci.
Seulement, c'est mon voisin en bas, très calme depuis plus d'un
an qu'il était là, qui s'est mis d'un coup à
changer de mode de vie et comportement. Peut-être à cause
d'une nouvelle concubine ? Je ne sais pas.
Toujours est-il qu'il a commencé à faire hurler sa
chaîne hi-fi pas longtemps, mais à n'importe quelle heure
: à 10h le matin je me mettais à mon ordi pour
travailler, et là dom-dom-dom... du rock à plein volume.
Idem à 22h40 alors que je lisais un bon bouquin avant de me
mettre au lit etc.
Et puis une première nuit, j'ai dû descendre à 3h
du matin parce qu'il jouait à la console avec un copain. Il
semblait très étonné mais de bonne foi : le volume
n'était pas réglé fort (ça c'était
discutable mais bon : disons que ça ne "criait" pas fort :
ça restait audible depuis le palier... en pleine nuit... et chez
moi ça remontait par les murs creux et les cloisons). Je lui ai
dit que ça devait remonter par la cloison. Il s'est
excusé, sincèrement embêté... Je suis
remontée, ouf, le silence (relatif, avec les moteurs de vmc
au-dessus mais enfin...) Et puis... cinq minutes après, le bruit
a recommencé. Peut-être vaguement moins fort, mais
audible. Bip, bip, tatatata, tibidip, bip, bip, vraoum etc.
J'ai failli descendre à nouveau, mais ça s'est
arrêté une petite demi-heure après, heureusement.
Peu de temps après, une nuit, j'ai entendu les mêmes sons.
Pas tout à fait les mêmes, plus diversifiés, mais
avec les mêmes tac tac tac de volant ou manette de console.
Le lendemain j'ai mis un mot suggérant à mon voisin de
s'acheter un casque, que j'étais même prête à
lui payer.
Il m'a répondu dans ma BAL, très surpris, que ce
n'était pas lui, qu'il s'était couché de bonne
heure etc.
Qu'il avait juste rangé deux trois trucs jusqu'à 23 h et
que ça avait pu faire du bruit mais c'est tout, pas plus tard
(ça ne pouvait pas correspondre : il y avait eu du bruit
jusqu'à l'aube...)
Comme on a aussi des poblèmes de nids de guêpe sous la
toiture, j'ai pensé qu'elles étaient peut-être
à l'origine de ce bruit, ou un autre voisin. J'en ai
profité pour redire à mon voisin les bruits qui ne
posaient pas problème, mais aussi ceux qui gênaient en lui
rappelant tout de même que la console la nuit, même
réglée à bas bruit, pouvait être cause de
gêne, de même qu'en journée de la musique forte. Que
par contre les bruits de vie "normaux" ne me dérangeaient pas,
et qu'il pouvait tranquille vaquer à ses occupations de
"rangement", douche, vaisselle ou conversations à voix "normale"
même très tard le soir.
Je lui ai demandé aussi, lorsqu'il comptait faire du bruit la
nuit ou un WE, de bien vouloir m'en prévenir par un petit mot
pour que je m'organise (repos et travail) moi aussi. Et que si
ça me gênait vraiment à tel ou tel créneau,
je puisse moi aussi l'en informer à l'avance, plutôt que
déranger sa fête ou ses activités en sonnant, y
compris en pleine nuit.
Là-dessus : musique lancée plus fort encore en
journée. Dom-dom-dom abrutissant des basses. Son baissé,
augmenté, baissé etc. Et la nuit suivante... film avec
énormes vraaaaoum dans les graves déjà avec une
télé sans doute à enceintes et peut-être
neuve (j'ai vu un carton énorme dans le vide-ordure de
télé hi-fi à écran plat, grand écran
etc.), en tout cas horriblement bruyante. Puis le lendemain ou
surlendemain : un match de foot à plein volume et hurlements
dans la pièce (encore pire que mon ancien petit voisin, mais lui
au moins c'était pas souvent), trépignements et nuuuuuut
assourdissant des klaxons par les enceintes... Bon, j'ai
augmenté un peu le volume de ma télé et j'ai
essayé d'être patiente. Mais le pompon, ç'a
été vers 23h30 : rebelote avec la console avec gros rires
bruyants (les hommes jeunes, le rire est particulièrement
bruyant : heuheuheu, ouarf ouarf assortis de trépignements et
coups retentissant dans la cloison de manettes ou autre) jusqu'à
presque deux heures du matin!
Etrangement c'était exactement les mêmes bruits que la
nuit où il m'avait dit que ce n'était pas lui, qu'il
s'était couché de bonne heure...
Je suis descendue vers minuit trente au RDC... et là, horreur !
A l'étage, c'est l'horreur à cause des moteurs de VMC
(limite si on doit pas crier dans les couloirs pour parler)... et
là... la cacophonie des télés : un vieux voisin,
c'était sa télé qui braillait, un autre à
côté a fait installer (imaginez) dans un tout petit studio
pas isoldé un matériel home-cinéma (qui fonctionne
non stop chaque jour de 20h à 4 h le matin)... et les tibidip,
tac, tac reconnaissables depuis le palier...
Pour ne pas cette fois risquer de commettre d'erreur, surtout dans la
cacophonie ambiante, j'ai pris mes précautions (moi, le bruit
qui me gênait le plus, c'était les gros rires,
trépignements et tibidip-coups dans les cloisons) :
écouté au seuil de la porte, puis je suis sortie dans le
jardin, les fenêtres du voisin étaient grande
allumées et du bruit provenait de là aussi même
à travers les doubles-vitrages...
Certes, c'est vrai, sa console n'est pas réglée fort
(ça ne criait pas, je veux dire), mais il y a le raclement des
chaises, les gros rires, les petits cris, les coups de pieds dans le
sol, les "ouaiiiiiis" de victoire, les clacs des manettes... et aussi
la console elle-même qui, même basse, reste chez moi
audible.
Cette fois, en constatant qu'il m'avait menti sur l'autre nuit et ne
tenait pas compte de ma précédente visite en pleine nuit
ni de mes mots, (et qu'il ne prenait pas la peine de m'informer pour du
bruit comme je le lui avais demandé gentiment) j'ai fait une
lettre en recommandé plus claire, tapée à l'ordi,
un peu plus "définitive" et surtout plus explicite (en citant
aussi les règlements), en lui proposant 3 solutions :
1/ S'engager à baisser le son de ses appareils
électriques aussi bien de jour que le soir et mettre un casque
au-delà de minuit.
ou 2/ Convenir d'un RV pour des allers-retours ensemble entre chez lui
et chez moi pour des "tests" de bruit et qu'il puisse lui-même se
rendre compte, et trouver un arrangement de compromis à signer
ensemble à la suite
ou 3/ Partager des frais d'isolation entre nos logements (mais
là je bluffe, je n'ai pas un sou...)
Et de me répondre par écrit, le dialogue s'étant
malheureusement révélé insuffisant... J'ai
fixé un délai de cinq jours pour une réponse.
J'ai envoyé en recommandé hier, et hier très
tôt le matin, j'ai aussi déposé une copie de cette
lettre dans sa boîte directement.
Résultat : j'ai entendu des voisins parler de moi dans mon dos.
C'est moi l'emmerdeuse. C'est moi qui imagine. C'est moi qui
empêche les gens de vivre... enfin, que je sois honnête, je
n'ai pas écouté les conversations... mais j'ai entendu
des bribes... et je suppose.
C'est vrai qu'à part mon petit voisin du studio à
côté et ma voisine en face, je suis allée une fois
quasiment à toutes les portes : une bande nouvellement
arrivée avait poussé tant la musique rap que j'ai
dû sonner plus de cinq minutes et attendre que la chanson finisse
pour qu'ils m'entendent... le type du home-cinéma, aussi, avait
mis une fois (le matin, pour une fois !!!) de la musique à bloc,
fenêtre ouverte sur la cour et passant à travers mon
propre double-vitrage... et quant aux voisins... chacun fait son bruit
à fond sans s'occuper des autres...
Je finis par désespérer des gens de façon
générale.
Quand je pense que dans le HLM où j'ai grandi, nos parents nous
disaient de jouer sans bruit quand on était sur les paliers et
qu'on chuchotait entre enfants pour ne pas déranger les
voisins... Je me souviens aussi que tous les voisins qui comptaient
faire du bruit prévenaient gentiment les autres par un mot
punaisé en bas genre : "Céline fêtera son
anniversaire avec ses copains tel après-midi, nous nous excusons
à l'avance pour les bruits (musique, allées et venues
etc.) occasionnés" ou "Mon mari aménage la cuisine...
quelques WE de travaux en perspective... en cas de gêne,
signalez-le nous" etc.
Et moi qui continue à appliquer tout ça partout.
QUi baisse ma télé, n'écoute jamais fort ma
musique etc. (et pourtant j'aime ça, moi aussi, de temps en
temps : mais quand j'ai envie de faire la teuf musique à fond,
je vais en discothèque et voilà)
Hier et cette nuit, j'ai enfin eu le silence... mais aucune
réponse écrite. Je vais attendre les cinq jours. Sans
engagement ou prise de RV de mon voisin, j'engagerai un recours par le
conciliateur...
Mais la guerre n'en finit jamais... là j'ai vu qu'un nouveau
voisin (ou une nouvelle voisine) va emménager dans le studio
à côté, à la cloison inexistante... dois-je
aller voir la personne tout de suite dès son
emménagement, quitte à passer encore pour la chieuse...
ou attendre qu'elle aussi fasse du bruit (ou pas) ?
Je n'en peux plus de ces conflits permanents dus à une isolation
déplorable ET au comportement égoïste des voisins...