C.A.F.A.E.R.*
PÉDAGOGIE - CONSIDÉRATIONS - ÉVÉNEMENTS ANTÉRIEURS - INFORMATIONS

Clôture du Placard headphone festival du dimanche 28 octobre 2007 à 17h30 à l'Agence XP, 15 rue de l'Aude, 75014 Paris, métro : Alesia:


Implosion


http://www.leplacard.org/2007/Placard%C3%A9e%20l'agence%20XP/


Bonjour à tous,

Je ne sais pas si je suis au bonne endroit pour parler de cela mais j'ai une question concernant ce qui pourrais être classer de le même registre. Je suis propriétaire d'un appartement en centre ville.
Je suis constament accusé a tort de nuisance sonore, cela peut vous paraître étrange mais mes voisins ne supporte aucun bruit. Je suis célibataire et ne reçoit jamais chez moi pour ces raisons, je n'écoute de la musique qu'avec un casque et cela ne leurs convient toujours pas. Il y a 2 jours il m'ont téléphoner et accusé de tapage nocturne (22h15 environ) parce que je prenait une douche.
Je ne sais quoi faire et je me plie systématiquement à leur demande mais je sais très bien que c'est abusé. J'ai vécu mon adolescence chez ma grand-mère (plus de 8 ans) et je n'ai pas eu ce genre de problème.
Ce qui fait que je reste inactif c'est que mes voisins sont un couple de professeurs et je sais pertinement que leur paroles seront plus prises en considérations que les miennes, jeunes et stupides.
Voilà, je voulais laisser ce message pour vous dire que l'inverse existe également et que je pense déménager dès la fin de ma formation.

@++++ tout le monde.tiens , un enfant qui pleure ...moi chez moi c toutes les nuits que l'enfant des voisins fait ca ...et il parait que c'est de ma faute car je suis encore debout a 2 h du matin et apperrement , les cliks sur le clazvier de mon ordi font trop de bruit car desormais , deja pour leur faire plaisir , jjecoutais ma musique au casque .....een bref , je peu pas jouir de mon appartNe te refugie pas derriere des travaux tout le monde sait tres bien les enormes efforts qu'il faut faire pour ne pas deranger les voisins avec notre bruit lorsque la situation est normale. Alors de la musique la nuit il faudra vraiment écouter avec un casque .

Quant a tes receptions en pleine nuit si j'ai bien compris il va falloir obtenir une autorisation du president de la republique.

Oui je suis tolerant avec ceux qui me derangent mais pas avec ceux qui derangent les autres car bien souvent ce sont les plus faibles qui subissent.
Je crois vraiment que tu vas avoir des ennuis .(meme avec des travaux)
Je dis cela pour t'eclairer et ne pas prendre à la legere ta situation .
Je dois quand meme avouer que ta premiere reaction (rechercher une entreprise d'isolation phonique prouve ta bonne volonté ) et merite notre respect.Bonjour il s'avere que dimanche dernier au soir j'ai décidé de faire une petite fete, profitant de l'absence de mes parents, la premiere depuis que je suis dans l'immeuble, soit depuis 3ans.
Chez moi j'ai des instruments de musiques que je n'utilise qu'avec casque justement pour ne pas déranger ce tres cher voisinage!
Bon j'ai du aller chercher quelqu'un a la gare ca ma pris 10minutes et pendant ce temps la les autres invités sont allés faire de la musique (sans casque) et ont cessé dès mon arrivée (vers 22h). Bon j'ai jugé cet incident comme negligeable vu que un des voisins ne se gene pas pour faire de la contre basse et chanter du brassens a tu tete a 0/1h du matin, ou bien le chien qui aboie ou bien la radio a fond a 1h...
Nous on dit rien, on subit, on comprend et voila
C'est vrai que nous avons peut etre rie, et 2 zigotos on fé kelkes "olé" mé on les a fé taire.
a1h la police arrive, prend mon identité et m'annonce que si ca se reproduit j'auré le droit a 450€
on a tt de suite stopé et sommes partis dans un park histoire de ne gener personne.
Nous avons toutefois fait des mots d'excuses aupres des voisins (20aine d'exemplaires) que nous avons glissé sous leur porte.
Je viens d'apprendre que ces voisins, malgres tout cela avaient portés plainte aupres de la sia, insités par le concierge!!
Je suis indigné car nous en sommes toute suite arrivés a la police, personne n'est venu nous exprimer sa gene suite a quoi nous aurions cesser de suite.
Je me retrouve ainsi dans une situation dans laquel je pense je ne devrai pas me trouver,
si vous avez une idée de la procedure a suivre ou la ma,iere d'agir afin de regler cette histoire notamment par rapport a la plainte.
Je vous en remercie en attendant de vos nouvelles.Bonjour,
Je comprends parfaitement votre situation.
Je suppose que c'est un piano classique. Car j'ai un ami qui a un piano électronique et quand il joue, il met un casquet et les voisins n'entendent strictement rien évidemment.on vend dans le commerce des synthetiseurs d'excellente qualite a moins de 150€ et on peut brancher un casques dessus
et a moins d'etre un virtuose du clavier je ne pense pas qu'on voit la difference
pour l'apprentissage du piano par ses enfants votre voisin aurait pu penser a ca
maintenant 10 heure du mat la grasse matine est finie faut pas exagere non plusPOUR UN VRAI PIANISTE LE PIANO AVEC CASQUE CONSTITUE UN JOUER POUR ENFANT, IL NE SERT A RIEN
A TRES BIENTOT

il existe des pianos équipés de casque qui permettent aux apprentis pianistes de s'entraîner et de ne pas déranger les voisins
écrivez une LRAR à votre voisin en lui demandant de s'équiper de ce type d'instrument

Voilà mon souci.

Depuis des années j'ai rêvé de pouvoir m'acheter une batterie. Sachant quel bruit cela provoque j'en ai acheté une électronique afin de pouvoir jouer au casque sans emm.. le monde.

Aujourd'hui, mon gardien est venu me dire que des voisins se plaignaient du bruit (je ne joue que la journée, jamais après 18h et jamais le week end pour la tranquilité de tout le monde).

Je me demande, si je ne dépasse pas le seuil toléré de bruit (50 db me semble-t-il), mes voisins peuvent ils me poser problème s'ils estiment que le bruit est dérangeant ?

Voilà,

Je cherche des informations, car je ne suis pas quelqu'un qui cherche les conflits mais plutôt les solutions...
J'ai déménagé il y a un mois dans un nouvel appartement, et plusieurs personnes sont venu se plaindre que je faisait du bruit.
Avant, j'habitais dans un immeuble réçent et je pense qu'il était bien isolé car jamais en 7 ans, je n'ai eut de problème avec mes voisins de droite, de gauche, ou du dessous/dessus.
Quand j'ai quitté, la gardienne m'a dit que j'étais la personne qui lui avait causé le moins de soucis et qu'elle aimerait en avoir plus des locataire comme moi...

Enfin, bref, j'ai déménagé dans un immeuble ancien qui doit être SUPER MAL isolé.
la première semaine, mon voisin de droite est venu me voir car je le réveillais avec la TV ou avec la guitare. Moi, ça m'embète un peu, je ne joues maintenant plus de guitare la nuit pour respecter son sommeil et je met la TV très très bas, mais sa chambre étant à coté de mon salon, c'est compliqué. je ne peux pas vraiment vivre dans mon appartement de peur de déranger les voisins.

Je n'ai pas changé de comportement entre mon ancien et nouvel appart... je veux dire que dans mon ancien, je jouais de la guitare a 4h du matin sans que mes voisins ait a se plaindre du bruit. là, je ne le fais plus et ca m'embète bcp car en tant qu'insomniaque, ben les nuits sont longues.

Je n'ai pas eut de soucis depuis avec mon voisin de palier, mais hier, c'est la voisine du dessus qui est venue me voir, en me disant que
je jouais de la guitare et ca troublait la tranquilité de l'immeuble (ya quand meme 2 étage au dessus un gars qui écoute du rap pire que dans une boite de nuit, ca résonne jusqu'a mon palier, mais apparament, c'est moins génant) que c'était le WeekEnd et que les gens se reposait le WeekEnd. il était 11h du matin quand même et c'est pas une guitare électrique avec un ampli que j'aurai monté a fond, non non, c'est juste une guitare acoustique! Elle de me dit d'acheter un casque, elle est bien brave... Elle a aussi ajouté que je faisais du bruit dans les couloirs en rentrant (c'est du parquet) ou en montant les escalier(des vieux escaliers en bois qui résonnent) et en ouvrant ma porte (c'est une serrure a 3 points qui claquent un peu quand on l'ouvre). Ok, je rentre a 3h du matin chez moi, mais c'est chez moi, j'ai le droit de rentrer a l'heure que je veux, et je trouve que je fais pas du tout de bruit moi, je fais attention a pas claquer les portes et a pas monter les escaliers comme un troupeau d'éléphant....

Je ne renie absolument pas le droit de chacun à de la tranquillité, mais les libertés de chacun commençant là ou s'arrête celles des autres, je revendique aussi le droit de vivre dans mon appartement et ca me parait légitime.

Avant moi, yavait un petit vieux apparament tout tranquille, sans TV, sans radio, rien donc forcément, ca doit la changer, mais ya des limites.

Ce que je cherche à savoir, c'est comment mesurer la gêne que je pourrais occasionner, et comment je peux y remédier si elle est au dessus des limites légales (isolation des murs/plafond/porte chez moi)
Voilà, si vous avez le moindre conseil, ca m'aiderai beaucoup, car j'ai pas l'impression de vivre chez moi là.

--
Toma.Zed


Salut Toma.Zed,

Oh comme je te comprends. Je suis également passé d'un appart très bien isolé à un appart conduisant certains bruits, et comme toi, j'ai une tendance oiseau de nuit, et je suis musicien. Mon problème est autrement moins embêtant par contre car on ne m'en a jamais fait le reproche car j'anticipe beaucoup ce genre de choses.

Un jour, une voisine m'a reproché des bruits de canalisation tardifs tandis que je rentrais tard du boulot cette semaine là. J'ai tenté de lui expliquer que ça c'était difficile à éviter, et elle est partie en vrille pour le reste, bien qu'elle confondait au final des bruits de plusieurs appartements. (il y a un autre sujet sur ce forum dans lequel je décris ça plus avant: "Harcèlement sans raison d'une voisine").

Néanmoins, bien fondé ou pas, ceci m'a montré que bien que dans la journée, l'immeuble ne soit pas sonore du tout (le bruit ambiant extérieur est sans doute suffisant, bien que faible : je n'entends rien depuis chez moi, alors que depuis le palier j'entends qu'il y a de la vie dans l'immeuble). Le soir par contre : TOUT passe, sans doute du fait de l'anachronisme des bruits et du calme olypien à l'extérieur.

Ca m'a un peu stressé du coup, car comme je te le disait plus haut, j'aime aussi rentrer tard, vivre tard, écrire de la musique la nuit, jouer. J'avais l'impression de ne plus vivre chez moi par peur de faire du bruit.

Aujourd'hui, voilà comment je fais, et franchement, ça a augmenté mon taux de liberté au lieu de le réduire:

- pour ce qui est de rentrer chez moi, je rentre, tout simplement. Je fais par contre gaffe aux bruits de serrure et je retiens la porte. Ca semble suffire et l'effort à faire n'est pas si important.

- pour la musique que j'écoute, je me suis acheté un excellent Sennheiser 500. Du coup, je me permets d'écouter de la musique bien plus tard qu'avant, puisque je m'auto-censurais de peu d'être bruyant. Là, si je veux écouter un opéra à 2h du matin en semaine, je peux me le permettre et n'engage que moi. Et bien, ce luxe vaut largement l'effort de mettre un casque. Le truc est d'en prendre un de top-qualité pour le confort et la qualité d'écoute. Franchement, c'est un bonheur. Je me sens plus libre qu'avant.

- Pour ce qui est d'écrire, idem, j'écris à la tabnle mais vérifie au piano. Pour ça, j'ai un clavier maître USB M-AUDIO format piano standard et touches semi-lourdes. Il se branche sur le PC. Ca avec un casque et Reason pour éviter le son midi, et je peux vérifier ce que j'écris sans limite d' heure si j'en ai l'envie. Le pied, et ça coute seulement 250 EUR.

- Pour ce qui est de jouer, je suis passé chez mon luthier il y a peu et lui en ai parlé, "comme ça". Il m'a sorti un modèle de guitare classique de voyage Yamaha assez marrant. Pas de caisse du tout (tu n'entends RIEN c'est hallucinant), mais une prise jack et un préampli intégré. C'est fait pour les gens qui voyagent avec leur instrument pour pouvoir jouer dans les hôtels. C'est génial et ça vaut ses 600 euros. Le son est un peu Yamaha à mon gout, c'est à dire propre sans rien qui dépasse, mais pour travailler c'est largement suffisant. Idem, ça me permet de jouer à l'heure que je veux alors qu'avant je me limitais à 22h / voir 22h30 en jouant pianississimo ce qui est détestable. Là, je me sens LIBRE et franchement ça fait du bien.

Bref, tout ça pour dire que finalement, ma peur de faire du bruit et d'être entendu me stressait et me limitait dans mon activité. Puis il n'y a rien de pire que d'être entendu quand on travaille, je trouve. Une sorte de pudeur.

Voilà voilà. Tout ça semble contraignant, alors qu'en fait c'est l'inverse. Je suis bien plus heureux depuis que j'applique ces quelques méthodes.

-- Shlublu


merci schublu pour les infos...
j'ai effectivement fait pareil, j'ai acheter une guitare monté sur un ampli pour pouvoir jouer avec un casque....

mais je vais quand meme tenter de faire isoler un peu mieux mon appart, car quand des amis viennent diner chez moi, je vais pas leur demander de parler tout bas juste pour pas réveiller les voisins ^^

--
Toma.Zed


J'ai une voisine qui ne respecte rien; le problème dure depuis 2 ans. Musique techno, aboiements et hurlements de son chien lors de ses absences, copain qui débarquent à 5h du mat....on n'en peut plus !! On a essayé de lui parler mais elle semble ignorer le problème et se refuse au dialogue (la dernière fois où je suis allée la voir elle ne m'a pas ouvert !), il paraîtrait que c'est nous qui sommes pas tolérants, que c'est la faute à l'isolation (c'est quand même un immeuble neuf !) blabla ...
Puis courriers mais elle ne doit pas savoir lire car hier soir exaspéré par sa musique soudaine à 1h du mat en pleine semaine, nous a poussé a appelé la gendarmerie. On a hésité longuement mais la méthode amiable a échoué.
On n'a dû quand même les appeler 2 fois pour qu'ils se déplacent; Il ont constaté et sont allé la voir. Après sont revenus nous voir. Elle reste des heures sur Internet et écoute donc sa techno en même temps. Ils lui ont rappelé la règlementation en vigueur, lui ont dit d'utiliser un casque (elle aurait rétorqué qu'elle n'en avait pas, la pauvre). J'espère que ça va la calmer car en cas de récidive ça risque de lui coûter très cher (450 €) et + dommages intérêts si ça va encore + loin. Cependant j'ai peur que ça fasse l'effet contraire et que pour se venger elle fasse encore + de bruit !!
Si vous avez des conseils ou avis je vous remercie !



Bonjour,
depuis mon arrivé ds un nouvel apparte a paris, mon voisin affirme que je fais du bruit,
Je ne mets pourtant pas de musique le soir( j'ecoute avec un casque),
je pense que ca vient plutot du bruit de pas.
étant insomniaque je ne dors que tres tard vers 3h00/4h00 du mat' , passant mon temps sur mon ordi .
le sol étant du parquet, j'ai posé un moquette classique pour amortir le bruit de mes pas. Mais rien a faire le voisin m'interpelle, il m'a meme menacé d'appeler les flics recemment.
Que faire svp ? suis-je obligé de me coucher a 22h00 tous les soirs comme un jentil bambin et prendre mes somniferes comme une petite mémé ?
Je ne souhaite pas que ca tourne mal et comprends tout a fait son mecontentement , mais que puis je y faire?

merci de me repondre
Stephane

Bonjour,

La meilleure chose à faire selon moi c'est peut être de s'acheter un casque.Ca se vend à pas trop cher désormais et vous pourrez vous faire plaisir sans géner votre voisin. Franchement, je vous dirai que c'est invivable d'être soumis aux agissements des autres.

C'est le fondement de la vie en communauté : et surtout, ne pas vivre aux dépens des autres!!! J'entends dire qu'il est tout à fait normal qu'une personne vivante ose demander de la tranquilité sans forcément vivre dans un cimetière. Je comprends donc tout à fait que votre voisin, quand il est chez lui, peut aspirer à de la tranquilité - c'est son droit. Il est légitime qu'il vous fasse part qu'il subit et qui vous sont à l'origine. Et les textes sont catégoriques : il vous appartient de trouver les solutions quand vous êtes à l'origine des troubles.

Ca vous demandera peut être beaucoup d'effort pour accepter les règles de la vie en communauté. Mais sachez que si vous ne souhaitez pas vous balader avec le casque pour écouter votre Jazz, essayez de trouver un appartement loin des autres personnes si vous ne voulez pas couper votre musique. Et surtout, ne pensez vous pas que vous exaspérez également votre voisin qui ose par la suite vous exasperer?


"Trouver pire ailleurs"... eh oui, cette angoisse, même en tant que locataire, je la connais !

Je finis par me dire qu'à force de tomber sur des sans-gêne et de finir par stresser à subir et parfois même, par finir par "anticiper" les bruits (le stress est aussi intense à se demander si le bruit va arriver (parce que du monde arrive chez les voisins par ex. et qu'on se demande si la nuit sera ou non calme)... je finis par me dire, oui, si je suis même capable encore de supporter la collectivité.

Je rêve d'une maison individuelle !!!

Soyez prudent dans votre prochain achat, visitez à plusieurs créneaux horaires différents, n'hésitez pas à "sonder" les autres habitants etc.

Mais au fait je relis votre mail et je m'aperçois justement que vous parlez d'un "livre d'or"... je vais vite aller regarder ça.

Les boules quies ? Personnellement, je ne supporte pas ça. Juste devant chez moi, il y a un parc. Quand tout est silencieux, on entend les oiseaux, le vent dans les feuillages, les enfants jouer dans les jardins autour... et, la nuit, on entend les hérissons fouiner, les chats trottiner dans l'herbe...

Ce sont des bruits que j'adore. J'aime plus que tout la nature. Les bruits des animaux, de la pluie, du vent etc. m'apaisent.

Et quand les voisins sont bruyants, comment dire ? J'ai l'impression qu'on me vole quelque chose. Quelque chose de précieux, en plus. Quelque chose qui me ressource, me tranquillise et me fait du bien. Et ça me met d'autant plus sur les nerfs, et parfois en colère, aussi.

Est-ce que les gens ne savent plus écouter les voix des passants, les activités des animaux sauvages, le pépiement des oiseaux, le chant du vent ?

C'est un peu comme le déodorant (bien que je n'aie rien contre le déodorant, je rassure tout le monde :-)) : on cache le bruit de la vie normale avec plein de bruits artificiels, les plus forts possibles (et souvent les plus moches, en plus... j'adore Nirvana (mais je n'en fais pas profiter mes voisins) mais si tant qu'à faire de "subir" de la musique que je ne choisis pas, j'aimerais autant Mozart, Chopin, Scarlatti...

Enfin bon... les quies... c'est me couper des bruits normaux, bruits de cuisine, enfants qui jouent, vent, animaux (bruits pour moi apaisants) en même temps que du bruit stressant et même douloureux (je le ressens ainsi) des voisins bruyants.

Et puis j'ai deux petites rates adorables, et même si je me préserve des bruits, je ne peux m'empêcher de penser qu'elles les subissent de plein fouet, elles... et ça m'attriste.

Là les voisins ont recommencé la nuit dernière. Des amis sont venus. Oh, le pire, c'est qu'ils sont restés très "prudents". Pas de hurlements, pas de chahut, et console à niveau objectivement (enfin je suppose) "acceptable".

Le problème c'est que jusqu'à plus de deux heures du matin, j'ai entendu un bruit certes atténué (mettons qu'il y a un effort, ok) mais fatiguant. Est-ce moi qui deviens totalement allergique au bruit ? Je finis par me demander. Ce n'était pas "fort" cette fois (certains n'auraient peut-être rien entendu même) mais ça faisait comme une lessiveuse très lointaine avec des bam-bam saccadés, des petites bruits de "tonnerre" très lointain, de tout petits bips aigus etc. En journée je n'aurais pas prêté attention. Mais la nuit, même ça c'est insupportable, d'abord parce que ça dure très longtemps.

Alors que faire ? Je ne peux quand même pas appeler les flics en leur demandant de faire silence dans ma chambre et de bien prêter l'oreille... hum.

Et d'un autre côté, je ne dors pas. Et les rates sont gênées aussi, je le vois à leur comportement, à leur façon de tenir bizarrement leurs oreilles. Ou alors elles font carrément le bazard dans leur cage alors que normalement après leur sortie elles sont très tranquilles.

Et puis là, toute la journée (et vraiment TOUTE la journée), des raclements de chaises continus (ils ont dû remplacer la moquette par un carrelage) et de la musique forte.

Idem, ils restent prudents : pas poussée à fond. Mais bon, forte. Assez pour que des boums-boums-boums affaiblis mais distinctement audibles, passent.

Je croyais en avoir fini... ça recommence !!!

Et moi qui ne me brosse pas les dents tard le soir dans ma salle de bains pour ne pas incommoder ma petite voisine à côté (ouf, très calme, en fait, et couche-tôt parce qu'elle travaille) dont la chambre minuscule est juste derrière mon robinet. Ou qui ne prend pas de douche tard pour la même raison etc.

Et que d'autres, même sachant qu'ils bousillent des nuits entières de leurs voisins, refusent de mettre un casque à 2h devant leur PStation et continuent de mettre leur musique fort... ou ne pensent pas à mettre des patins sous les pieds de leurs chaises (mais bon sang qu'est-ce qu'ils font avec ces chaises ??? je n'ai jamais entendu personne racler des chaises aussi fréquemment et bruyamment que ces gens-là !) alors même qu'ils ont fait mettre du carrelage etc.

Ras-le-bol, vraiment, du manque de respect... du manque d'attention... de gentillesse... Où est le temps où les gens du hlm où j'ai grandi mettaient toujours un petit mot affiché en bas pour prévenir des moments bruyants et s'excuser auprès des voisins ?

Continuez à me dire aussi vos témoignages, ce que vous vivez vous aussi... on n'est plus seul, en effet, et rien que ça, ça fait beaucoup de bien !

Je rebondis un peu sur les trois messages précédents.

Eternel débat : est-ce ceux qui ne supportent pas les bruits anormaux qui sont "anormaux" (et devraient eux-mêmes se remettre en question) ou ceux qui font ces bruits anormaux qui devraient faire cet effort de remise en question eux-mêmes ?

Et ces fameux bruits que certains comme Ice, Bénilde, moi et beaucoup d'autres ne supportons pas sont-ils en fait "normaux" ?

En matière de bruits, il n'y a pas de normes. Il n'y a pas non plus de gens définitivement "trop" sensibles et qui devraient assumer les causes de leur "mal-être" eux-mêmes.

Certains bruits sont normaux à 10h le matin.
Ces mêmes bruits ne le sont plus à 22h le soir.
Et moins encore à 2h le matin.
Certains bruits sont normaux 1 ou 2 fois dans la journée (aspirateur, par exemple) mais deviennent anormaux à une fréquence de 5 ou 6 fois (même s'ils ne durent chaque fois que dix minutes ou un quart d'heure).

Certains bruits sont normaux dans certaines circonstances (des hurlements d'enfants dans une cour d'école maternelle) et anormaux dans d'autres (des enfants qu'on laisse hurler sur le palier, dans le hall, juste devant la porte de son voisin).

Certains bruits sont perçus comme plaisants par les uns et comme insupportables par les autres (pour moi la tondeuse est un bruit apaisant, allez savoir pourquoi... peut-être parce qu'elle couvre tous les autres, ou qu'elle est liée à des souvenirs eux-mêmes apaisants, alors que Bénilde ne la supporte pas (ou plus))

Mais les mêmes personnes qui diront à quelqu'un qu'il devrait être plus tolérant sur un bruit seront tout aussi intolérant sur un autre (même si, parce qu'ils ne sont pas confrontés à l'excès de ce bruit, ne le savent pas).
Un bruit peut-être agréable parce que choisi, et désagréable quand subi.
Un bruit peut avoir longtemps été perçu comme agréable (revenons à la tondeuse par exemple) et, parce que dans un nouveau voisinage, il est devenu trop fort ou trop fréquent, devenir du jour au lendemain insupportable.

Une personne très tolérante peut devenir intolérante, pas forcément par sa faute : je prends un exemple personnel. Cet été, du lundi au samedi, de 7h à 19h, il y a eu des travaux de voirie (marteau-piqueur, pilonnage, camions etc.) non stop sur les routes partout autour de chez moi. Ca faisait tressauter les murs et bam bam à longueur de temps. J'ai supporté (après tout, pas le choix). Et là, quand le silence enfin s'installe un peu à 19h... bam, bam, bam, c'est la musique du voisin en dessous qui vient de rentrer. On est déjà beaucoup, beaucoup moins tolérant (mais allez, mettons, on supporte). A 21h il met son match de foot à fond et hurle avec ses potes... On est beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup moins tolérant et les mâchoires se serrent plus. Enfin le silence à 23 h. Et à minuit... surprise, des clics dans les prises murales, et là... c'est parti pour une folle nuit de play station... ok, pas à un volume insupportable... mais audible. Surtout dans le silence avec les bruits d'ambiance qui s'arrêtent. Eh bien, croyez-moi, à 3 h du matin, même le plus cool des baba-cools deviendrait hystérique en moins de deux.
Et au bout de deux week-ends ou trois... et bien là, c'est le moindre bruit qui devient vraiment insupportable.
Le MOINDRE bruit... :-(
Par exemple... à minuit, dans le silence... un simple "clic" dans une prise murale... parce que vous vous demandez comme le chien de Pavlov quel genre de nuit vous allez passer (enfin le chien ne se demandait pas ça, mais nous / moi... oui !)

Une personne a aussi le droit d'être fatiguée, et moins patiente.
Une femme enceinte a le droit d'être plus sensible au bruit.
Un chômeur dépressif également.
Une serveuse qui bosse de nuit dans un bar bruyant également.
Etc.

A l'inverse, tout le monde peut devenir sourd et augmenter le son de sa télé.
Tout le monde, parce qu'il est gai (ou déprimé) peut avoir l'envie ponctuellement d'augmenter le son de sa chaîne en faisant son heure de ménage.
Tout le monde peut recevoir un soir des amis.

Un bruyant peut devenir silencieux.
Un silencieux peut devenir bruyant.
Un silencieux peut ne supporter que certains bruits et pas d'autres.
Un "grand sensible des oreilles" peut être d'une zénitude totale face à certains bruits et non à d'autres.
Ou face à certains bruits dans tel lieu, et ne pas les supporter dans un autre.

(Je rappelle à titre de réfléxion que bon nombre de fumeurs ne supportent pas la fumée des autres...)

Dans ces questions, à la base, il n'y a pas de gentils ni de méchants.
Pas ceux qui ont raison et ceux qui ont tort.
Pas de "normaux" ni d' "anormaux".

Il y a juste des questions de respect.
De dialogue.
D'attention aux autres.

Personnellement, je ne demande pas à mes voisins en bas de ne plus vivre. Je mentionne quand même que je ne les ai pas entendus (si, une seule fois) pendant plus d'un an !!!
Et qu'on ne me dise pas que pendant une année ils ont chuchoté, marché sur la pointe des pieds, se sont privés de télé, de musique et n'ont laissé rentrer personne...
Donc ils ont bien vécu, pendant un an ?
Donc ce n'est pas d'arrêter de vivre, que je leur demande.
Juste de revivre "normalement".

Ou d'accepter le dialogue pour trouver des solutions ensemble : dans ma lettre recommandée, j'ai proposé des "tests" ensemble : qu'il mette la musique et regarde sur le curseur à partir de quand ça devenait audible chez moi ; qu'ils s'aperçoive lui-même à quel point des basses fréquences passent, de même que les bruits aigus (grincement de chaises continuels, par exemple). Je lui ai proposé une prise en charge partagée de l'isolation entre son plafond et mon sol, pour que lui puisse faire son bruit plus tranquille et moi ne pas le subir à longueur de temps. Je lui ai fourni une plaquette de la mairie de Paris avec des solutions (pas de baffles près des murs etc.) Je lui ai proposé de lui acheter moi-même un casque, et même deux pour pouvoir jouer avec son pote. On aurait pu aussi voir ensemble ce qui, d'un seul coup, avait changé : acquisition de nouveau matériel plus puissant et pose du carrelage, notamment.

Je pense que le gars qui achète une chaîne puissante, un home cinéma et refait entièrement carreler son appart' peut acheter aussi un casque pour la nuit, des patins pour ses chaises et un faux plafond isolant... non ?

Je regrette, pourquoi ce serait moi (ou Ice ou d'autres comme nous) qui devraient consulter l'ORL ?

Pourquoi ce serait moi qui gagne moins de 800 € mensuels, n'ai qu'une petite télé de sous-marque, une mini-chaîne portable et une vieille moquette abîmée qui devrait avoir une remise en question de ma façon de fonctionner quand ce gars, en dessous, qui est friqué apparamment et ne sacrifie pas sur ses vêtements ou même sa nourriture les deux tiers de son budget à seulement payer son loyer... ne songe même pas à des solutions de bon sens et refuse même de dialoguer (il n'a pas répondu à mon recommandé).

Je ne parle pas que pour moi mais pour tous les "sensibles" au bruit. Ce sont parfois des sans-gêne qui les ont rendus comme ils sont.

Savez-vous, Fredo, par exemple, que longtemps je n'ai pu dormir "QUE" dans le bruit ? A vingt ans le silence me terrifiait, au point que je m'endormais avec mon walkman, que je ne travaillais qu'avec de la musique (jamais à fond parce que ma mère, même pauvre et en HLM, m'a appris le respect des autres), ne conduisait qu'avec la radio etc.

Et puis il y a eu une première voisine et j'ai voulu être "tolérante" trop longtemps. J'ai voulu dialoguer trop longtemps. J'ai trop longtemps cru que ce qu'elle faisait (clic-clac démonté et remonté à toute heure de la nuit, radio-réveil à 5h ou 6h le matin à fond pendant une demi-heure, Yakalele Yakalelo et Céline Dion à faire éclater les vitres pendant sa gym ou son ménage, bande de 12 potes entassés à cloper des heures dans un petit studio avec la clope qui remontait chez moi... je suis asthmatique... etc.

Le bruit peut être traumatisant.
On peut y devenir allergique.
Qu'on se fasse "désensibiliser", Fredo, est peut-être une bonne idée (pourquoi pas ?)
Mais les cons et les sans-gênes, les égoïstes et les bruyants ne pourraient-ils pas se "sensibiliser", de leur côté, à la vie sociale ?

J'ai passé ma vie dans des immeubles.
Si quelqu'un a appris à être tolérante, c'est bien moi. (Enfin, à la base !)
Le gars en dessous est (pardon, ça ne se veut pas méchant mais c'est réel) un petit bourgeois gâté habitué à faire ce qu'il veut en maison.
Oh, il est tout propre sur lui et poli quand on le voit.
Mais il use, abuse, ne respecte pas les autres, et en plus ment.
Qu'il retourne vivre en maison ! Il en a les moyens, lui...

Et s'il veut rester ici, pourquoi LUI ne s'adapte pas ?

Et s'il aime tant le bruit, tant ses potes et tant la play station... à 25 ans passés (un âge où perso je trimais, esquintée, en usine, entre deux volontariats en hôpitaux à l'étranger et étais trop crevée pour faire du boucan en revenant chez moi)... s'il aime tant le bruit, disais-je, pourquoi LUI n'irait pas consulter... un ORL, un psy, un abbé, le Dalaï Lama ou que sais-je, pour voir s'il ne peut pas donner d'autres horizons à sa vie qu'empêcher les autres de dormir, faire grincer ses chaises en continu cinq heures par jour (c'est beau, la rébellion, à cet âge-là, contre la figure symbolique des parents représentés par les voisins chieurs) ou jouer à Resident Evil ?

C'était ma saute d'humeur du jour... désolée :-)
Bonjour à tous

J'ai lu avec attention toute une série de posts de ce forum, et je retrouve chez la plupart des victimes un peu de ce que je vis au quotidien.

Il y a un an, mon épouse et moi-même avons acheté une maison en lotissement; elle est mitoyenne, cependant retapée complètement, pas un euro à mettre dans quoi que ce soit comme travaux. Lors des visites précédant l'achat , par deux fois, nous n'avons jamais entendu le moindre bruit venant des voisins ... et les propriétaires nous avaient bien affirmé ne pas subir de bruit venant des voisins. Nous nous sommes rendu compte plus tard qu'ils avaient fixé les heures de visite à un moment où les voisins sont partis (samedi au camping dès la belle saison !)

Après deux semaines dans l'habitation, nous avions compris ! On a droit à :
- dalle commune entre les deux habitations, donc rien à faire, tout choc au sol est transmis au voisin
- un seul mur de séparation de 15 à 20 cm, sans vide ventilé
- ces dames (une jeune femme chômeuse et sa mère) qui déambulent en claquant les pieds en talons pendant des HEURES
- une gamine de 3 ans qui tape sur le sol en permanence
- cris et hurlements divers
- chaises et mobiliers littéralement traînés au sol sans patins, rien
Et pour couronner le tout :
- des gens qui ne VEULENT pas comprendre où le problème se situe
- ce n'est pas écrit dessus, mais cette maison qui jouxte mon habitation privée, est un logement social, donc voué à contenir majoritairement des familles de gens qui parfois ne travaillent pas donc sont présents en permanence pour faire du boucan - même si un jour d'autres locataires venaient, il y a des chances pour que le problème se repose.

Comme nous vivons dans une zone de la Belgique proche d'un certain petit pays à la population assez friquée, et dont le système bancaire attire pas mal de belges pour y travailler, les prix de l'immobilier ont flambé en conséquence ... nous avons donc payé notre maison 2 façades pas loin de 125000 euros tous frais compris. Tout ça pour avoir ce genre de problèmes !

Nous nous sommes adressés au voisin pour qu'il fasse un peu gaffe, mais un an après, aucun résultat ... vitesse supérieure : on s'adresse à l'organisme gestionnaire de logements sociaux (en Belgique toujours dirigé par des politiciens) et là, on vous promet d'intervenir pour ramener le calme ... résultat : le voisin a daigné isoler les pieds de ses meubles, mais les bruits de chocs, gros pas bien lourds et autres, eux, comme par vengeance, ont redoublé d'ardeur !

C'est un cauchemar; je suis enseignant, donc amené à travailler chez moi, mais impossible de me concentrer : en journée et jusque tard en soirée, c'est comme une cour de récréation / défilé de mode pour éléphants en talons / déménagement de meubles de l'autre côté du mur.

D'aucuns me disent que c'est à moi de m'adapter au bruit, parce que c'est un bruit normal de vie !!! alors que nous marchons systématiquement en savates à la maison, nous limitons le volume de la télé, je ne joue plus de guitare électrique et j'écoute de la musique au casque - nous souhaitons un peu "montrer l'exemple" mais à quoi bon, quand on a affaire à des gens qui s'en foutent.

Je m'adresse ici à Baal en particulier ou tout autre personne sachant me donner un avis concret (même si vous êtes en France, si des recours existent, il y a sûrement un équivalent en droit belge) sur le plan juridique :

1) Ne puis-je pas attaquer l'ancien propriétaire pour vice caché (puisque c'est bien le cas !!!) et obtenir réparation sur une partie du prix de vente, même si la vente remonte à plus d'un an ?
2) Ne puis-je imposer à l'organisme de logements responsable de mon voisin, d'entreprendre un minimum de travaux d'isolation phonique ?
3) Quelques conseils pour gérer le problème le mieux possible avec le voisin directement ...

En attendant, je vais déjà entreprendre une isolation phonique de mon côté du mur de séparation, mais la dalle étant commune, j'aurai toujours, toujours inévitablement, les bruits de chocs au sol... quelle tristesse !

Enfin, bonne année à tous et courage à tous ceux qui comme moi, sont victimes du plus insidieux des bruits, celui des voisins indélicats.
Bonjour, il est bienvenu, ce forum; on ne se sent pas tout seul, au moins :-)

J'imagine bien qu'à mon problème il n'y a pas de solution miracle : régler les choses, c'est comme se battre contre des moulins, et hélas déménager... financièrement c'est impossible (CDD court, problème de caution etc.)

Bref... je suis bloquée et je subis :-(

En essayant de stopper les abus tout de même (c'est une guerre sans fin...) mais sachant que les mêmes problèmes reviendront toujours d'un voisin ou d'un autre ou encore d'un autre etc.

Mais bon, histoire de vider mon sac, et puis de témoigner comme d'autres (si les règlements sur les logements anciens pouvaient devenir plus contraignants, ce serait pas mal) je viens vous faire part de mon petit récit :

J'ai quitté un studio situé est dans une première (belle) résidence à cause de plusieurs problèmes : manque de lumière, courants d'air froids et bruit incessant d'une voisine qui recevait une bande jour et nuit pour faire en continu la fiesta (en plus de ça, des tonnes d'air vicié par la clope remontait par les bouches d'aération de son studio directement vers le mien : et plus elle ouvrait sa fenêtre, plus ça montait en force chez moi, parfois pendant mon sommeil en pleine nuit).

J'avais essayé de négocier. J'étais très peu au courant des règlementations à l'époque, et cette fille avait un tel culot, en plus ils venaient hurler "hé ho la chieuse" presque à ma porte avec plusieurs de sa bande, et plus je lui demandais de baisser plus elle mettait sa musique fort... bref, le cauchemar.

Je précise qu'avant j'étais très peu sensible au bruit. J'ai toujours vécu avant en HLM et, tout en ayant appris (justement grâce à cette vie en collectivité) à respecter les autres et à tenir compte de leur sommeil (en HLM on sait que Mm X est enceinte, que Mr Y bosse du matin à l'usine et fait la sieste entre 15 et 16 h etc.), j'ai aussi été habituée à un certain bruit ambiant depuis ma naissance.

Bref, c'est une parenthèse peu intéressante, mais c'est juste histoire de dire que je ne suis pas une égoïste chieuse et interdisant aux autres de vivre parce qu'élevée loin de tout bruit dans un cocon protégé, loin de là.

Cependant, c'est vrai, cette voisine m'a "traumatisée" : j'en venais malgré moi à guetter quand elle sortait, à programmer mon travail (je travaille beaucoup à la maison, ma profession le demandant) et mes temps de repos sur ses sorties etc. Et j'en étais venue également à me réveiller en sursaut la nuit, en plein sommeil, simplement parce que j'entendais (en dormant !) sa voiture arriver dans le parking, et j'en étais malade d'avance parce que je savais que le sommeil était terminé.

Bref. Lorsque je suis partie, j'avais peu d'argent, un petit temps partiel et des contrats CDD courts et j'ai dû souscrire un empreint lourd, que je rembourse encore actuellement.

Mon objectif était : de la lumière, des vitres plus épaisses, un peu plus d'espace... et enfin de la tranquillité !!!

Pour ça j'ai payé le prix fort, mais une agence immobilière (C....) m'a bien embobinée : belle petite résidence très calme (à la base, une grande maison divisée en appartements), entièrement refaite à neuf, peu de résidents, pas de bruit, isolation impecc... Bref tous les arguments, quoi.

Je me suis lancée. L'appart est grand, très lumineux, très "cosy"... pour quelqu'un qui passe beaucoup de temps à la maison (travail et repos) c'était idéal.

Or, dès la première nuit, j'ai su que j'avais fait une connerie : je ne savais même pas, en entrant, ce qu'était une VMC. L'agence me l'avait vantée et je me disais que ça devait être très bien d'éviter l'humidité etc.

Ce que je ne savais pas c'est qu'à mon étage (il y a le RDC et l'étage : je suis à l'étage), sous les combles... il allait falloir apprendre à vivre avec les moteurs de VMC au-dessus de la tête, réglés encore plus fort entre deux et cinq heures du matin (allez savoir pourquoi).

Il y avait aussi le bourdonnement des générateurs électriques, et des sifflements et bourdonnements divers : le cauchemar... presque pire que la fille, avant (au moins, le bruit cessait quelques heures par jour ou par nuit, avec elle...)

J'en ai parlé à mes voisins. Personne ne semblait gêné. Le syndic a procédé à une vérification. Ca s'est un peu arrangé de façon provisoire. Et puis j'ai dû faire comme tous : m'habituer.

Je vous épargne les diverses autres mauvaises surprises : moisi caché derrière un meuble "offert" de salle de bains - la personne avant moi avait eu une fuite d'eau, mais le cabinet gestionnaire (ça non plus je ne savais pas !) a une réputation de malhonnêteté et de mauvaise foi que j'ai pu voir à l'oeuvre dès mon installation : en deux mots, ils ont fait traîner jusqu'à ce que j'enlève les pans de papier pourri et que je javellise les murs... et ensuite m'ont envoyé "leur" plombier, qui a mis en compte rendu que j'avais déterrioré la sdb, arraché le papier etc. Bref, tout sera à mes fraîs, je suis une vandale etc.

C'est juste pour vous situer le climat... Quant à mon proprio, c'est un ours mal poli refusant de parler au tél.

Seconde déconvenue : le bruit des voisins !

En partie (grosse partie) à cause d'une isolation lamentable. En partie (plus petite souvent, parfois égale) à cause des comportements.

Tout le monde ici, apparamment, n'a pas appris à vivre en collectivité...

Moi j'ai été lors de mon arrivée harcelée littéralement par un voisin au sujet de ma barre de rideau, qu'il voulait m'obliger à ôter parce que les anneaux dessus étaient trop bruyants. Sa guerre était arrivée à un point que lorsque je me brossais les dents après 22h il tapait comme un dingue dans le mur, sonnait à ma porte etc.

Ce type a fini par partir. J'avais déposé une main courante parce que je n'en pouvais plus de lui. Je suis quelqu'un de très calme, qui fais peu de bruit : musique uniquement en journée réglée à un niveau assez bas (sinon je prends mon walkman lorsque j'ai envie, ça m'arrive, d'entendre un peu de rock qui hurle : je sais que ça détruit mes oreilles, mais je ne bousille pas celle des autres au passage), télé réglée à niveau raisonnable et au plus bas niveau après 23h ou même lorsque le bruit ambiant cesse.

Et puis il y a eu une bande dans le studio mitoyen, qui était vide lorsque je suis arrivée : j'ai pu m'apercevoir que les cloisons entre nous laissaient tout passer, même une discussion à voix normale ou le bruit de quelqu'un qui se mouche... je ne vous raconte pas le nouveau cauchemar : des machines à laver lancées à une heure du matin juste derrière la cloison de ma chambre etc.

D'autres voisins se sont plaints et, après plusieurs mois de boucan, la bande est partie : un petit jeune très calme a emménagé et pendant 11 mois... le régal. Pas bruyant sauf une fois ou deux par mois avec ses copains devant les matchs de foot, hurlements joyeux, trépignements, pouet-pouet des klaxons à la télé... mais on passe ça bien volontiers quand c'est aussi ponctuel que ça. (En plus, je pouvais prévoir à l'avance : il suffisait de regarder le programme télé !)

Malgré l'extrême promiscuité dûe à notre cloison toute mince, en un an je n'ai pas eu à frapper chez lui une seule fois.

J'ai vraiment cru le calme revenu quand d'autres voisins, dans un appartement en face, très bruyants également (mais heureusement peu présents chez eux), n'hésitant pas à passer l'aspirateur à 23 h, à mettre de la musique à fond ou autre, ont vendu leur appartement : une dame très calme l'a repris, et pareil avec elle, c'est de la crème... aucun souci.

Seulement, c'est mon voisin en bas, très calme depuis plus d'un an qu'il était là, qui s'est mis d'un coup à changer de mode de vie et comportement. Peut-être à cause d'une nouvelle concubine ? Je ne sais pas.

Toujours est-il qu'il a commencé à faire hurler sa chaîne hi-fi pas longtemps, mais à n'importe quelle heure : à 10h le matin je me mettais à mon ordi pour travailler, et là dom-dom-dom... du rock à plein volume. Idem à 22h40 alors que je lisais un bon bouquin avant de me mettre au lit etc.

Et puis une première nuit, j'ai dû descendre à 3h du matin parce qu'il jouait à la console avec un copain. Il semblait très étonné mais de bonne foi : le volume n'était pas réglé fort (ça c'était discutable mais bon : disons que ça ne "criait" pas fort : ça restait audible depuis le palier... en pleine nuit... et chez moi ça remontait par les murs creux et les cloisons). Je lui ai dit que ça devait remonter par la cloison. Il s'est excusé, sincèrement embêté... Je suis remontée, ouf, le silence (relatif, avec les moteurs de vmc au-dessus mais enfin...) Et puis... cinq minutes après, le bruit a recommencé. Peut-être vaguement moins fort, mais audible. Bip, bip, tatatata, tibidip, bip, bip, vraoum etc.

J'ai failli descendre à nouveau, mais ça s'est arrêté une petite demi-heure après, heureusement.

Peu de temps après, une nuit, j'ai entendu les mêmes sons. Pas tout à fait les mêmes, plus diversifiés, mais avec les mêmes tac tac tac de volant ou manette de console.

Le lendemain j'ai mis un mot suggérant à mon voisin de s'acheter un casque, que j'étais même prête à lui payer.

Il m'a répondu dans ma BAL, très surpris, que ce n'était pas lui, qu'il s'était couché de bonne heure etc.

Qu'il avait juste rangé deux trois trucs jusqu'à 23 h et que ça avait pu faire du bruit mais c'est tout, pas plus tard (ça ne pouvait pas correspondre : il y avait eu du bruit jusqu'à l'aube...)

Comme on a aussi des poblèmes de nids de guêpe sous la toiture, j'ai pensé qu'elles étaient peut-être à l'origine de ce bruit, ou un autre voisin. J'en ai profité pour redire à mon voisin les bruits qui ne posaient pas problème, mais aussi ceux qui gênaient en lui rappelant tout de même que la console la nuit, même réglée à bas bruit, pouvait être cause de gêne, de même qu'en journée de la musique forte. Que par contre les bruits de vie "normaux" ne me dérangeaient pas, et qu'il pouvait tranquille vaquer à ses occupations de "rangement", douche, vaisselle ou conversations à voix "normale" même très tard le soir.

Je lui ai demandé aussi, lorsqu'il comptait faire du bruit la nuit ou un WE, de bien vouloir m'en prévenir par un petit mot pour que je m'organise (repos et travail) moi aussi. Et que si ça me gênait vraiment à tel ou tel créneau, je puisse moi aussi l'en informer à l'avance, plutôt que déranger sa fête ou ses activités en sonnant, y compris en pleine nuit.

Là-dessus : musique lancée plus fort encore en journée. Dom-dom-dom abrutissant des basses. Son baissé, augmenté, baissé etc. Et la nuit suivante... film avec énormes vraaaaoum dans les graves déjà avec une télé sans doute à enceintes et peut-être neuve (j'ai vu un carton énorme dans le vide-ordure de télé hi-fi à écran plat, grand écran etc.), en tout cas horriblement bruyante. Puis le lendemain ou surlendemain : un match de foot à plein volume et hurlements dans la pièce (encore pire que mon ancien petit voisin, mais lui au moins c'était pas souvent), trépignements et nuuuuuut assourdissant des klaxons par les enceintes... Bon, j'ai augmenté un peu le volume de ma télé et j'ai essayé d'être patiente. Mais le pompon, ç'a été vers 23h30 : rebelote avec la console avec gros rires bruyants (les hommes jeunes, le rire est particulièrement bruyant : heuheuheu, ouarf ouarf assortis de trépignements et coups retentissant dans la cloison de manettes ou autre) jusqu'à presque deux heures du matin!

Etrangement c'était exactement les mêmes bruits que la nuit où il m'avait dit que ce n'était pas lui, qu'il s'était couché de bonne heure...

Je suis descendue vers minuit trente au RDC... et là, horreur ! A l'étage, c'est l'horreur à cause des moteurs de VMC (limite si on doit pas crier dans les couloirs pour parler)... et là... la cacophonie des télés : un vieux voisin, c'était sa télé qui braillait, un autre à côté a fait installer (imaginez) dans un tout petit studio pas isoldé un matériel home-cinéma (qui fonctionne non stop chaque jour de 20h à 4 h le matin)... et les tibidip, tac, tac reconnaissables depuis le palier...

Pour ne pas cette fois risquer de commettre d'erreur, surtout dans la cacophonie ambiante, j'ai pris mes précautions (moi, le bruit qui me gênait le plus, c'était les gros rires, trépignements et tibidip-coups dans les cloisons) : écouté au seuil de la porte, puis je suis sortie dans le jardin, les fenêtres du voisin étaient grande allumées et du bruit provenait de là aussi même à travers les doubles-vitrages...

Certes, c'est vrai, sa console n'est pas réglée fort (ça ne criait pas, je veux dire), mais il y a le raclement des chaises, les gros rires, les petits cris, les coups de pieds dans le sol, les "ouaiiiiiis" de victoire, les clacs des manettes... et aussi la console elle-même qui, même basse, reste chez moi audible.

Cette fois, en constatant qu'il m'avait menti sur l'autre nuit et ne tenait pas compte de ma précédente visite en pleine nuit ni de mes mots, (et qu'il ne prenait pas la peine de m'informer pour du bruit comme je le lui avais demandé gentiment) j'ai fait une lettre en recommandé plus claire, tapée à l'ordi, un peu plus "définitive" et surtout plus explicite (en citant aussi les règlements), en lui proposant 3 solutions :

1/ S'engager à baisser le son de ses appareils électriques aussi bien de jour que le soir et mettre un casque au-delà de minuit.
ou 2/ Convenir d'un RV pour des allers-retours ensemble entre chez lui et chez moi pour des "tests" de bruit et qu'il puisse lui-même se rendre compte, et trouver un arrangement de compromis à signer ensemble à la suite
ou 3/ Partager des frais d'isolation entre nos logements (mais là je bluffe, je n'ai pas un sou...)

Et de me répondre par écrit, le dialogue s'étant malheureusement révélé insuffisant... J'ai fixé un délai de cinq jours pour une réponse.

J'ai envoyé en recommandé hier, et hier très tôt le matin, j'ai aussi déposé une copie de cette lettre dans sa boîte directement.

Résultat : j'ai entendu des voisins parler de moi dans mon dos. C'est moi l'emmerdeuse. C'est moi qui imagine. C'est moi qui empêche les gens de vivre... enfin, que je sois honnête, je n'ai pas écouté les conversations... mais j'ai entendu des bribes... et je suppose.

C'est vrai qu'à part mon petit voisin du studio à côté et ma voisine en face, je suis allée une fois quasiment à toutes les portes : une bande nouvellement arrivée avait poussé tant la musique rap que j'ai dû sonner plus de cinq minutes et attendre que la chanson finisse pour qu'ils m'entendent... le type du home-cinéma, aussi, avait mis une fois (le matin, pour une fois !!!) de la musique à bloc, fenêtre ouverte sur la cour et passant à travers mon propre double-vitrage... et quant aux voisins... chacun fait son bruit à fond sans s'occuper des autres...

Je finis par désespérer des gens de façon générale.
Quand je pense que dans le HLM où j'ai grandi, nos parents nous disaient de jouer sans bruit quand on était sur les paliers et qu'on chuchotait entre enfants pour ne pas déranger les voisins... Je me souviens aussi que tous les voisins qui comptaient faire du bruit prévenaient gentiment les autres par un mot punaisé en bas genre : "Céline fêtera son anniversaire avec ses copains tel après-midi, nous nous excusons à l'avance pour les bruits (musique, allées et venues etc.) occasionnés" ou "Mon mari aménage la cuisine... quelques WE de travaux en perspective... en cas de gêne, signalez-le nous" etc.

Et moi qui continue à appliquer tout ça partout.
QUi baisse ma télé, n'écoute jamais fort ma musique etc. (et pourtant j'aime ça, moi aussi, de temps en temps : mais quand j'ai envie de faire la teuf musique à fond, je vais en discothèque et voilà)

Hier et cette nuit, j'ai enfin eu le silence... mais aucune réponse écrite. Je vais attendre les cinq jours. Sans engagement ou prise de RV de mon voisin, j'engagerai un recours par le conciliateur...

Mais la guerre n'en finit jamais... là j'ai vu qu'un nouveau voisin (ou une nouvelle voisine) va emménager dans le studio à côté, à la cloison inexistante... dois-je aller voir la personne tout de suite dès son emménagement, quitte à passer encore pour la chieuse... ou attendre qu'elle aussi fasse du bruit (ou pas) ?

Je n'en peux plus de ces conflits permanents dus à une isolation déplorable ET au comportement égoïste des voisins...

Lilou 

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